Qui s’attendait à une telle complicité ourdie qui vise à faire pression sur le président en vue de se soumettre aux projets chthoniens des sanguinaires de la séléka qui sont actuellement à Khartoum ? L’heure est grave et un danger vienne de se pointer une fois de contre l’intérêt du peuple centrafricain qui place sa confiance au président Touadéra et son gouvernement.
C’est tristesse nouvelle qui mérite attention particulière et qu’offensive diplomatique doit être lancée face à l’acte dramatique que vient d’afficher le président soudanais Omar El-Béchir qui, pour maintenir sa bonne collaboration avec les rebelles de la séléka, s’est aligné derrière le plan que lui propose Nourredine Adam. Lepotentielcentrafricain.com a compris aisément les raisons de l’arrivée tardive du sanguinaire Nourredine Adam à Khartoum en vue participer à ces pourparlers. Il suffit de défiler les images publiées sur notre site pour comprendre que cet incube qui se dit patron des autres chefs rebelles, ne figure même pas parmi les participants à cette rencontre. Ces compagnons enturbannés qui sont entre autres, Abakar Sabone, Sidiki, Alkatim, Ali Darassa, Igor Lamaka, Dieudonné Ndomaté, Maxime Mokom…étaient bien présent au début de la rencontre et Nourredine Adam qui réside à Ndjamena s’est rendu que le 01 février 2019 à Khartoum, en empruntant l’axe Abéché une ville tchadienne afin d’atteindre le point d’arrivée en passant par la région de Darfour et la ville d’Ondourman.
La présence retardataire de Nourredine Adam à Khartoum s’inscrit juste dans le but de témoigner sa présence aux côtés de ses frères sanguinaires pour la définition des stratégies visant la prise en compte de leurs fameuses revendications qui, d’ailleurs, est rejetées en bloc par le président Touadéra qui se fie aux vœux de son peuple. Donc, c’est clair ! Ces criminels ne peuvent aucunement trouver gain de cause, la Constitution du pays est lucide et ces terroristes patentés ont intérêt à se soumettre pour ne pas le pire leur soit arrivé. Ça leur arrivera certainement puisque les autorités du pays font que suivre les choses arrêtées par la population centrafricaine.
La source sûre provenant de Khartoum, nous détaille comment est arrivé dans la ville. Avec le soutien de quelques personnalités proche du président Béchir, ceux qui fournissent des armes depuis Soudan au FPRC, Nourredine Adam a parvenu à rencontrer Béchir dans l’une de ses villas privées. Nourredine Adam a proposé un marché avec le président Béchir. Celui-ci a donc proposé à Béchir de convoquer par urgence, le président Touadéra afin que ce dernier soit à présent à Khartoum en vue d’accepter les revendications des rebelles.
La même source de préciser que le président Béchir a eu à entrer en contact avec son homologue Touadéra par plusieurs voies. On parle d’une correspondance envoyée via l’Ambassade du Soudan à Bangui et un échange téléphonique. Donc qui se fait coordonnateur des autres chefs rebelles, coûte que coûte de la présence du président Touadéra qui a ses représentants sur place à Khartoum.
Pourquoi donc est nécessaire la présence de Touadéra à Khartoum en face de ces chiens enragés qui veulent tout simplement faire humilier le président Touadéra ? Qui est donc ce malade mental de Nourredine Adam qui se permet de demander à ce que le président Touadéra se rend à Khartoum sur sa demande ? c’est faux débat et le président Béchir qui a eu à gérer de tel problème dans son pays avec le dossier de Dharfour et récemment avec la partition du Soudan, ne peut aucunement se laisser faire, en collaborant à ces terroristes qui mettent à mal, les paisibles populations centrafricaines et celles du Soudan au niveau de la frontière là où le FPRC prenne pour son fief alors que Béchir devrait normalement coopérer militairement avec le gouvernement centrafricain en vue de chasser ces terroristes qui opèrent au niveau de la frontière centrafricano-soudanaise.
Le président Touadéra sur qui son peuple compte ne doit jamais céder à ces jeux qui visent à remettre en cause son pouvoir légitime. En toute vérité, il ne doit pas se rendre à Khartoum même si Béchir lui convainc par toutes les stratégies sournoises. La délégation gouvernementale qui se trouve à Khartoum maîtrise bien les choses et tout doit se décider par eux, conformément aux directives données par Bangui au nom du peuple centrafricain. Une fois de plus, l’heure est grave et le président ne doit jamais se rendre à Khartoum au nom de l’intérêt suprême de son peuple.
Herman THEMONA,