Centrafrique : adieu à Khartoum, le régime de Bangui s’en est sorti vainqueur en prenant en compte les aspirations du peuple

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Bangui, le 02 février 19

Khartoum, c’est désormais une histoire avec la détermination de la délégation gouvernementale conduite par Firmin Ngrebada qui a su à exécuter ce dont le peuple centrafricain en a besoin. Les choses sont clôturées avec l’accord de paix conclu où les points maintenus restent tels que le souhaité les dignes fils du pays. C’est du moins une victoire du peuple qui est écouté par ses autorités, notamment le Président de la République, le Premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement qui tiennent fermement à leurs engagements patriotiques, basant rien que sur la défense des intérêts de la République Centrafricaine à tous les niveaux.

Et oui ! C’est pour informer nos lecteurs que l’accord conclu avant sa validation par le Président de la République, est en faveur du peuple, car l’amnistie et le partage du pouvoir sont rejetés en bloc et les chefs rebelles sont obligés de soumettre comme l’avions souligné dans nos précédentes publications.

Voilà les vraies raisons qui faisaient l’objet de blocage dans les discussions de Khartoum à un moment. Les pourparlers ont été suspendus pour un temps et c’est parce que les revendications des chefs rebelles ont été rejetées en bloc par la délégation gouvernementale.

La nouvelle vient de parvenir à votre site lepotentielcentrafricain.com il y’a quelques heures. Nourredine Adam qui met ses pieds tardivement dans le plat de ces pourparlers, instrumentalisent ces frères-mercenaires à ne plus participer aux discussions et de chercher à quitter très rapidement le territoire soudanais afin de regagner leurs fameux états-majors.

C’est officiel ! Les chefs rebelles ont décidé unanimement de maintenir leur position après avoir coincé leurs nez  à un échec total qui est le résultant de la prise de position de la population centrafricaine qui ne veut écouter pas du tout, de la question de l’amnistie et le partage du pouvoir de Bangui.

A son arrivée dans la capitale soudanaise, il y’a deux jours, Nourredine Adam a convoqué tous ces frères criminels à réunion. La réunion, selon les informations balancées par l’envoyé spécial de lepotentielcentrafricain.com, a été tenue dans un hôtel, précisément dans la chambre d’Abakar Sabone. Les choses ont été arrêtées, les chefs rebelles proposent que les pourparlers soient suspendus et que cela doivent organiser d’ici la fin du mois de mars dans un autre ami de la RCA. Ces derniers qui sont en carence d’idée voire de stratégie, comptent prendre encore du temps pour réfléchir sur un autre plan satanique qu’ils présenteront aux prochains pourparlers.

Toujours dans cette concoction, notre parle de la non-participation de Djono Ahaba du RPRC au conclave des chefs rebelles car, étant déjà informé de l’ordre du jour de la rencontre, Djono Ahaba se dit trahi par ces frères d’armes puisqu’il leur demandait de proposer son nom pour la Primature en lieu et place de l’actuel premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji.

Pour Nourredine Adam, Alkatim, Abdoulaye Miskine, Abakar Sabone, Sidiki, Ali Darassa, Régis Gbenzi et les représentants du MLCJ, séléka rénovée…c’est bel et bien l’actuel directeur national de la BEAC Ali CHAIBOU qui doit remplacer le PM Sarandji.

Donc, c’est Ali CHAIBOU qui est la personnalité désignée des rebelles de la séléka pour prendre la place de Sarandji. Pour quelle raison ces criminels pensent proposer à Touadéra quelqu’un à la Primature ? Cela est anticonstitutionnel et le président Touadéra a plein pouvoir de nommer par discrétion son premier ministre et céder aux faux problèmes de ces criminels qui continuent de tuer en ce moment dans le pays.

Le  directeur national de la BEAC Ali CHAIBOU qui, tout le monde sait que ce dernier convoite le poste du PM Sarandji depuis bien longtemps, s’arrange à vivre ses rêves grâce aux soutiens des chefs rebelles de la séléka. Tout compte fait, il est passé à côté et il n’atteindra ces intentions à pouvoir gérer si possible la Primature, au nom de ses coreligionnaires musulmans. Les choses sont équitables en ce moment avec le retour l’ordre constitutionnel.

Puisque, pour question de paix, le pouvoir est déjà partagé à tous les niveaux, notamment à l’Exécutif, Législatif avec la présence d’un compatriote musulman qui dirige l’Assemblée Nationale en lieu et place d’un de ses frères coreligionnaires qui a été déchu.

Dans le gouvernement, il existe bel et bien les représentants de tous les groupes armés et ceci est pareil pour toutes les autres Institutions de la République à savoir le Conseil Economique et Social, la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance, la Cour Constitutionnelle, sans oublier la Présidence de la République et la Primature où tous les compatriotes bien musulmans bien instruits sont nommés à certains postes de responsabilité.

Quelle est cette mouche qui pique ces chefs rebelles à réclamer la Primature en proposant un certain Ali CHAIBOU comme premier ministre en lieu et place de Sarandji qui, avec le président Touadéra, s’oppose farouchement à la « guerre » que viennent de lancer ces terroristes-rebelles.

Déjà dans les zones prises en otage par ces rebelles, notamment Birao, Ndélé, Ouadda, Tiringoulou, Boromata, Kaga-Bandoro, Kabo, Batangafo, Moyenne-Sido, Batangafo, Koui…Ces rebelles qui se trouvent à Khartoum lancer un appel à manifestation aux populations habitant dans ces zones à protester dans le sens de les soutenir. C’est ainsi qu’une journée morte est organisée ce 02 février 2019 par les combattants armés qui ont bloqué les populations civiles à se vaquer à leurs occupations.

Le gouvernement doit cependant passer à l’assaut final contre ces criminels-rebelles qui doivent savoir qu’il y’a une fin pour toute chose et le peuple centrafricain qui est en éveil pour combattre ses ennemis, maintienne sa position qui est celle de tourner la page définitivement aux aventures des criminels de guerre.

Bienvenu ANDALLA,

 

 

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