Bangui, le 20 nov. 19
Le leader des 3R, Sidiki Abbas se trouverait actuellement à Bouar dans la préfecture de la Nana Mambéré contrairement aux informations qui circulent ces temps-ci laissant croire qu’il serait arrêté par la Minusca et remis aux autorités du pays afin de le traduire devant la barre pour qu’il puisse réponde de ses actes combien regrettable.
L’information concernant l’arrestation du leader des 3R Sidiki Abbas est tout à fait erroné. Selon certaines sources, Sidiki se trouverait à Bouar au moment que cette nouvelle se réponde et très vite. Tout simplement parce, l’on souhaiterait que les leaders des groupes armés dont leurs éléments continuent de sévir soient arrêtés.
Vraisemblablement, l’on ne devait plus entendre parler de la rébellion ou de »s groupes armés en Centrafrique si l’on s’en tient aux conclusions des pourparlers de Khartoum dites Accord politique pour la paix et la réconciliation signé à Bangui le 6 février 2019. Malheureusement, les groupes armés dont les leaders sont signataires ne l’ont pas respecté pour leurs convictions personnelles et cela n’est pas à démontrer.
Et le leader des 3R Sidiki Abbas fait parti des leaders qui ont signé cet Accord. Aujourd’hui, le gouvernement, les garants et la Minusca sont en train de faire pression sur ce dernier qui a déjà accepté le désarmement de ses éléments. Et semblerait-il qu’il est à Bouar pour cette raison.
En effet, le président de la République Faustin Archange Touadéra et le gouvernement que dirige M. Firmin Ngrebada qui ne ménagent aucun effort en vue d’une sortie de crise pacifique vont prendre certainement des mesures nécessaires pour assurer la sécurité de Sidiki, le temps que le processus suit son cours jusqu’au désarmement complet de ses éléments.
Ce qui est tout à fait normal d’ailleurs dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation qui semble être l’unique voie de sortie de crise actuellement nonobstant les quelques failles relevées et la communauté internationale qui a été toujours aux côtés des autorités centrafricaines doivent continuer dans ce sens pour la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire nationale et de faire également de sorte que tous les groupes armés soient progressivement désarmés dans le cadre du programme de désarment, démobilisation, réintégration, rapatriement (DDRR) bien évidemment et le moment viendra où Sidiki sera traduit devant la barre pour qu’il réponde de ses actes ; comme le président de la République Faustin Archange Touadéra n’a cessé de le dire.
Rappelons toujours les propos du chef de l’Etat que sa politique de la main tendue n’est pas un signe de faible mais la sagesse a voulu ainsi car il fallait promouvoir le dialogue qui est une arme très efficace pour la résolution de crise car la violence appelle la violence avec toutes ses conséquences.
C’est pourquoi les uns et les autres doivent entendre la voix de la raison, d’accepter de tenir la main tendue par le chef de l’Etat et par conséquent de faire la paix dont le peuple en a besoin, gage du développement.
@Bienvenu ANDALLA,
