Centrafrique : 5 Ministres font une descente sur le terrain pour évaluer les travaux de réhabilitation du tronçon Sibut-Bambari

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Bangui, le 26 juin 2018

 Cinq ministres du Gouvernement SARANDJI 2 se sont  rendus  de facto ce samedi 23 Juin 2018  à Sibut dans la Kémo puis à Grimari dans la Ouaka  pour constater de visu l’évolution  de la réhabilitation de  la route qui relie la localité de Sibut à Bambari. La mission Gouvernementale a été conduite par le ministre de la Sécurité Publique Henri WANZET-LINGUISSARA s’est rendue compte de la défaillance d’une entreprise qui s’occupe du tronçon Sibut-Grimari qui n’a pas pu honorer son cahier de charge.  

A ses côtés, ses collègues des Travaux Publics  Ahmed SINOUSSI, de la Fonction Publique Jean Louis OPALEGNA, de l’Urbanisme et de l’Habitat Gaby Franky LEFFA  et le ministre délégué aux Affaires Etrangères, Francophonie et des Centrafricains de l’Etranger Chancel SEKODE-NDEUGBAYI. Toutefois, le moins que l’on puisse dire, est qu’arrivés a Sibut, les membres du Gouvernement ont continué la tournée jusqu’à Grimari qui est à 200 Kilomètres pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux. De retour à Sibut, ils se sont entretenus avec les autorités politiques, administratives et locales de cette région du pays.

Le ministre des travaux publics, Ahmed SINOUSSI  a profité de l’opportunité pour exprimer sa satisfaction quand a l’avancement des travaux, demandant par ailleurs aux ouvriers de faire bon usage du matériel et de respecter scrupuleusement le délai prévu pour rendre la route praticable avant la fête des moissons qui aura lieu à Bambari  au mois de décembre dans la préfecture de la Ouaka au courant de cette année 2018.

Il faudrait préciser, il a fallu attendre plus de 10 années consécutives  pour que les travaux de réhabilitation de la route Sibut-Bambari autrement-dit  sur la route nationale 2  du pays soient lancés par le Gouvernement au sommet de l’Etat.

Par ailleurs, certains Observateurs de la vie politique nationale et des habitants de certains quartiers et la périphérie de la capitale ne cachent plus leurs frayeurs en ce qui concerne les tronçons qui desservent les quartiers de la ville de Bangui où la plupart sont état de dégradation avancées et chose plus grave date de l’époque impériale de l’ex monarque déchu feu BOKASSA. Il ne se passe pas un seul jour sans que la route en mauvaise état  et en détérioration dans la ville de Bangui mette à mal la vie humaine.

A titre illustratif, le cas plus pathétique est le calvaire que les usagers de route reliant la localité de Pétévo à Bimbo continuent de subir tous les matins  au grand dam du pouvoir en place y compris des  autorités du département des travaux publics et des infrastructures routières voire la municipalité de Bangui.

Les usagers qui empruntent ce tronçon passent  une longue file indienne  en véhicules et engins roulants et attendent des heures pour se rendre au centre ville par l’avenue David Dacko à cause non seulement  de la chaussée qui s’est rétrécie  par sa déconfiture profonde des fosses mais aussi  des commerçants ambulants qui ont érigé par-ci-par-là  des boutiques tout le long de cette tronçon. D’autres voies de déplacement  sont des véritables casse-tête chinois et qui avec la multiplication des taxis-motos occasionnent des accidents de circulation.

Comment admettre qu’en dépit de cette situation gravissime de l’heure, le Gouvernement  SARANDJI 2 ne mette pas les bouchées doubles en vue de pallier à cette situation catastrophique dans la ville de Bangui ? La mobilisation des ressources devait être son principal cheval de bataille auprès des bailleurs de fonds ou tout autre donateur de bonne volonté en d’autres termes les partenaires de développement qui veulent voler au secours de la RCA.

Faut-il noter selon la dernière statistique qui se trouve dans les annales du Fonds d’Entretien Routier (FER). La RCA est desservie par 5000 Kilomètres de route nationales dont prés de 650 Kilomètres sont bitumées. En 2007, le pays compte 24492 Kilomètre de route dont 5318 Kilomètres de routes nationales, 3909 de routes régionales et 15265 Kilomètres de pistes rurales et le chemin est encore long pour notre  pays dans la sous-région d’Afrique Centrale  pour sortir de l’iceberg.

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