Bangui, le 06 juin 23
Ce n’est qu’en République centrafricaine que le ridicule ne tue pas. Comment prendre qu’une opposition digne de ce nom, digne de ses années d’expérience et de combats qui ne sont des moindres, puisse toujours se sombrer dans la désuétude ou le formalisme pour des raisons que l’on ignore. Il n’y a pas un plus grand parti qu’un autre. Il y n’y a pas un tribun plus meilleur qu’un autre.
Ce que nous savons, c’est que les partis politiques et les tribuns sont les mêmes mais, ce sont les idées qui se différencient. Comment comprendre que dans un pays comme le nôtre où, tout le monde se targe avec retard mais avec honneur de faire partie de l’intellect, chacun ne peut sortir de son carcan pour aller explorer d’autres idéaux qui peuvent profiter à son pays ou du moins le tirer hors de l’ombre de la méconnaissance,
Loin de nous l’idée de faire des Centrafricains des damnés de la terre, mais nous pensons que ce ne sont pas toutes les idées qui doivent ou peuvent l’unanimité dans un milieu ou un cadre politique. S’assembler oui, mais ne pas s’assembler comme des cons ! Si nos politiques ne sont pas respectés aujourd’hui, c’est simplement parce qu’ils ont très peur de dire haut et fort ce qu’ils ressentent au risque de devenir des figurants ou des éternels assistés. Un mouvement politique peut être dans le BRDC mais se prononcer autrement sur une question précise comme celui de la campagne et du vote référendaire. Ce faisant, il ne va ni à l’encontre du son vœu qui est celui de l’opposition ni de sa liberté démocratique qui est celle de concourir au développement de son pays. L’on ne contribue pas à la campagne référendaire ou au vote pour seulement dire oui.
C’est aussi pour expliquer Centrafricains qu’ils peuvent oui ou non adhérer au vote ou nom de cette loi. Quand les gens rejettent tout, alors comment vont-ils faire pour connaître leurs capacités et les manquements ? Leurs forces et leurs faiblesses ?