Bangui, le 25 avril 22
La Minusca continue de parler d’elle à travers des comportements malpropres de certains de ses contingents qui sont déployés dans tout le pays. A en croire les informations dont nous disposons, il se passe des choses pitoyables dans les provinces suite aux mauvaises attitudes des contingents de la Minusca qui font la pluie et le beau temps comme bon leur semble. Est-ce c’est véritablement une mission de la paix ou du maintien de la guerre?
Actuellement, on continue de se poser un certain nombre de questions sur le rôle trouble de la MINUSCA en Centrafrique. La preuve en est qu’actuellement à Bambari, il se passe de choses horribles qui dépassent l’entendement de tout le monde et si rien n’est fait dans les jours qui suivent, on s’attendre à des pires.
En effet, le contingent congolais de la Minusca déployé dans la localité s’emploie à des pratiques qui remettent en cause son mandat. Qu’est-ce que les contingents de la Minusca font exactement à Bambari si ce n’est pas pour contribuer au maintien de l’insécurité dans cette partie du pays ? A voir de près dans ce qui se passe à Bambari et les autres régions du pays, la paix ne peut s’installer si les contingents de la Minusca continuent à se comporter comme des gens qui portent atteinte aux droits de l’Homme dans le pays.
Ce qui est aberrant, les éléments congolais de la Minsuca ne sont plus en odeur de sainteté car ils consomment à profusion l’alcool de traite, appelé communément Ngbako vendu sous les arbres situés dans la concession de la Mairie de Bambari et autres lieux. Ces derniers vont encore très loin pour se lancer dans la prostitution et harcèlement sexuel non loin de l’ENI de Bambari. Au camp des déplacés situé au PK8 tout proche de l’aérodrome de Bambari, c’est la désolation et les parents des mineurs s’en plaignent de ces comportements macabres des éléments congolais de la Minusca.
Pour les contingents Mauritaniens et Népalais déployés dans cette ville, n’en parlant pas. Ils ont été pointés à maintes reprises par la population d’être de connivence avec les rebelles de la CPC. « Sur l’axe Ngakobo, Alindao, Gboyo et Kouango, on les voit en train d’approvisionner les rebelles en munitions. Parfois ils occupent les salles de classes pendant deux semaines sans avoir au préalable avisé les autorités de la localité, privant ainsi les enfants d’avoir accès à leurs salles de classe. C’est le cas de l’école Botobadja, située à 40 Km axe Bambari Alindao », A confié une source.
L’on se rappelle que lors de l’attaque des rebelles de la CPC à l’occasion des festivités de la JMA qui devait avoir lieu à Bambari, la population a constaté la passivité de la MINUSCA face aux rebelles qui se lançaient dans des exactions. N’eut été l’assaut des alliés Russes, les FACA, la Gendarmerie et la Police, la ville de Bambari serait encore entre les mains d’Ali Darassa de l’UPC.
Face à l’inaction de la MINUSCA face aux attaques des rebelles qui mettent à mal la quiétude de la population de la Ouaka, on peut se demander à quoi sert le mandat robuste de la MINUSCA ? Quel est l’agenda caché de la MINUSCA à travers ses agitations qui sont contraires à son mandat? Si l’embargo est maintenu par le Conseil de sécurité de l’ONU sur les armes à destination de la RCA, c’est pour appuyer les rebelles dans leurs actions criminelles.
D’autres sources de confirmer que ces éléments de la Minusca, notamment ceux du contingent de la Mauritanie se lancent également dans l’achat des pierres précieuses. C’est la raison pour laquelle ils tiennent coûte que coûte que Ali Darassa s’installe dans les zones minières vers Dimbi et Mingala.
Selon d’autres sources qui nous sont parvenues, la Minusca a fait interdiction à ses agents déployés dans la localité de faire un rapport sur les exactions des rebelles de la CPC et de l’UPC sous peine d’une sanction disciplinaire. Mais si un rapport diffamatoire est rédigé contre les Alliés Russes, FACA, Gendarmerie, Police et les Anti-Balaka, une prime colossale leur serait attribuée. Ceci démontre à profusion le double jeu de la MINUSCA dans la crise centrafricaine.
Pour mettre fin à ces pratiques qui visent à maintenir le pays dans la crise, les autorités de Bangui doivent envisager des dispositions pour réduire l’effectif des éléments de la MINUSCA, réduire leur accès dans certaines régions, voire même leur demander de quitter le pays afin qu’un terme soit mis à ces comportements que déplorent tous les habitants de Bambari.
@Bienvenu Andalla
