Bangui, le 11 février 24
Le coordonnateur militaire et chef d’Etat-major général de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement) Ali Daras, ancien « gouverneur » de la préfecture de la Ouaka, ce mercenaire hors pair qui a tant endeuillé la République centrafricaine, se prend pour qui ? Il vous souviendra que dernièrement, une base de nos FACA (Forces armées centrafricaines) a été attaquée par les rebelles de la CPC dans les environs de la ville de Gordil dans la préfecture de Vakaga. La riposte de nos braves militaires a permis de mettre hors d’Etat de nuire un puissant chef de guerre du nom de Mohamed Ali alias « B 13 » du PRNC.
Cinq ans après l’accord politique de Khartoum qui a permis d’enterrer la hache de guerre entre les FACA et les groupes armés, certains signataires de cet accord dont Ali Daras, continuent de semer la mort et la désolation en République centrafricaine. Il est à rappeler que les signataires de cet accord qui ont accepté de respecter les clauses dudit accord ont vu leur mouvement armé dissout. Aujourd’hui, ils ont leur représentant au gouvernement et dans les institutions de la place conformément aux engagements du Président de la République dans la recherche de la paix en république centrafricaine. Ali Daras était présent à Khartoum mais malheureusement, celui-ci a fait faux bond et a choisi le maquis malgré tous les efforts de nos dirigeants. Le voilà aujourd’hui acculé par les FACA et leurs alliés Russes du groupe Wagner. Sa sortie hasardeuse après les combats de Gordil n’étonne personne. Depuis que ce rebelle tchadien est en Centrafrique, il n’a jamais respecté ses engagements.
Comme tout le monde le sait, Ali Daras est un mercenaire indomptable. Il avait fait semblant de collaborer avec le gouvernement dans un passé récent mais, sa fourberie a toujours pris le dessus car, l’homme n’est pas digne de confiance. C’est pourquoi, il change tout le temps de costume en se prenant pour un dieu de la guerre. Après les hauts faits de guerre de nos militaires à Gordil, le Chef d’Etat-major des armées a mis en garde les chefs rebelles contre l’escalade de la violence et leur a demandé de déposer les armes pour être bénéficier de la grâce de l’armée ou de les garder au péril de leur vie. Ce rappel à l’ordre a fait sortir de ses gonds le prétendu coordonnateur militaire et chef d’Etat-major général de la CPC qui a bien voulu répondre au chef d’Etat-major armées malgré sa position de hors la loi. Croyant que nous sommes toujours dans un Etat de non droit, Ali Dara as a osé répliquer.
Ce dernier aurait dû se taire avec tout le passif qu’il traine. Il avait annexé la ville de Bambari dans la préfecture de la Ouaka et ses environs. Il a même franchi le rubicond en organisant les festivités d’un 1er décembre se prenant pour le maître absolu de cette préfecture. Cérémonie avec faste avec défilé militaire et tout. Qui l’aurait cru dans le pays de Boganda ? Hélas ! C’est la triste vérité. Voilà aujourd’hui ce chef rebelle qui est tombé en disgrâce et qui se fait passer pour un donneur de leçon. Minable qu’il est, il veut se mesurer à un Chef d’Etat-major des armées dûment mandaté par le Président d’un pays qui a été élu par son peuple. La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ! On aura tout vu dans ce pays. Qu’Ali Daras se tienne tranquille. Tôt ou tard, il sera mis hors d’Etat de nuire par nos FACA s’il ne dépose pas les armes et continue d’exterminer la population civile centrafricaine.
Si Sidiki des « 3R » a été neutralisé et Mohamed Ali alias « B 13 », il n’y a pas de raison qu’Ali Daras ne soit pas la prochaine cible. Le Chef d’Etat-major des armées sait de quoi il parle. Comme le dit les Saintes Ecritures, il y a un temps pour faire la paix et un temps pour faire la guerre. Il a averti et que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent. Cette sortie médiatique inopportune ne milite pas en faveur d’Ali Daras. L’heure est grave…
@Herman THEMONA