Centrafrique : Farouche prise de position de TALITHA KOUM CENTRAFRIQUE contre le fameux rapport de l’ONU et la position antirépublicaine de la COD-20

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Suite aux rapports fallacieux des Nations-Unies accusant injustement les FACA et les alliés russes et rwandais dans une histoire inventée de violations de Droits humains, TALITHA KOUM CENTRAFRIQUE fait une déclaration robuste et revient à la charge contre les auteurs de ces rapports biaisés. TALITHA KOUM CENTRAFRIQUE à travers son Coordonnateur national Blaise Didacien KOSSIMATCHI n’a pas oublié de « culbuter » les leaders de la COD-20 qui viennent de se faire trahir suite à la rencontre de Sant’Egidio. Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration que le lepotentielcentrafricain.com a obtenu copie.

DECLARATION DE TALITHA KOUM CENTRAFRIQUE RELATIVE AUX RESULTATS DE L’ENQUETE INDEPENDANTE SUR LES EXACTIONS CONTRE LES

POPULATIONS CIVILES EN CENTRAFRIQUE ET DU PRE

DIALOGUE DE SANT’EGIDIO A ROME EN ITALIE

Centrafricaines, centrafricains, très chers compatriotes,

La justice centrafricaine a rendu publiques ses conclusions sur les enquêtes relatives aux exactions perpétrées contre les populations civiles en Centrafrique.

Il ressort de ces conclusions que les groupes armés en particulier la CPC de François BOZIZE YANGOUVONDA est responsable pour plus de 80% des crimes commis contre les populations tandis que les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et ses alliés russes ne sont indexées que de 20%.

Ces conclusions viennent de faire la lumière sur le rapport indépendant des experts des Nations Unies et autres journalistes à la solde d’une communauté internationale aux abois pour ses prises de positions sur la crise centrafricaine.

En effet le fameux rapport indépendant rendu public par les Nations Unies faisait endosser aux FACA et ses alliés russes la paternité des exactions commises contre les populations civiles en occultant les graves crimes et exactions perpétrés par les agresseurs et sanguinaires groupes armés de la CPC. C’est dire que seule la responsabilité du Gouvernement était soulignée alors même qu’il est connu de notoriété publique que le peuple centrafricain fait face à une guerre imposée par la France à travers la CPC.

Nous saluons cette réaction proactive de la justice centrafricaine qui a su se mettre au-dessus de la mêlée et rendre des conclusions objectives qui tranchent avec la manipulation insinuée par les Nations Unies à travers leur rapport indépendant cousu de mensonges et de contrevérités.

L’opinion nationale et internationale est désormais située sur la responsabilité des uns et des autres à travers ce rapport rendu par la justice centrafricaine. Reste la question des poursuites qui doivent en urgence être engagées contre les criminels de la CPC afin qu’ils soient traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs graves crimes contre le peuple centrafricain et sa jeune démocratie.

Le rapport mensonger et parcellaire des experts des Nations Unies et des journalistes de la station néocoloniale RFI doit être jeté aux oubliettes et leurs auteurs traduits devant les tribunaux pour ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat et surtout les diffamations et autres accusations gratuites proférées contre les autorités et le peuple centrafricain.

S’agissant du Pré-Dialogue de Sant ’Egidio, nous sommes étonnés de la position antirépublicaine de certains leaders de l’opposition qui soutiennent que le dialogue devra regrouper les forces vives de la nation mais aussi les groupes armés de la CPC.

Cette prise de position venant des ZIGUELE, TIANGAYE et NGUENEBEM, maîtres à penser de la CPC ne nous étonne guère.

Ces hommes politiques sont connus pour leur soutien aux forces du mal en particulier pour avoir apporté un appui sans réserve aux rebelles djihadistes de l’ex seleka.

Ils veulent pêcher en eau trouble comme à leurs habitudes et d’ailleurs comment un gouvernement légitime peut-il se voir imposer un dialogue avec des forces constituées en bourreaux du peuple centrafricain et qui refusent de déposer les armes ? Non les groupes armés ont montré à moult reprises leur mauvaise foi en ne donnant aucun crédit à leur parole et en violant de manière systématique leurs engagements.

Le peuple n’est pas dupe et ceux qui ont juré de combattre le peuple centrafricain doivent également s’attendre à la réponse des armes et non au dialogue.

Le dialogue ne sera possible que lorsqu’ils entendront raison en déposant les armes sans condition. En tout état de cause le dialogue n’exclura en aucun cas la justice qui doit être rendue aux victimes innocentes des graves crises à répétition en Centrafrique.

Comme disent les latins « OCTUAGINTA ET UNDEVIGINTI DIES FURI, DIE UNO POSSESSORI » autrement-dit « quatre-vingt-dix-neuf jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire » qui n’est autre que le peuple souverain.

Fait à Bangui, le 05 octobre 2021

 

   Blaise Didacien KOSSIMATCHI

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