Bangui, le 24 octobre 23
Aujourd’hui, la France et autres puissances occidentales est en train de soupirer, elle gémit et ne sait plus sur quel pied danser, elle veut être consolée, mais plus personne pour lui voler au secours en Afrique, comme c’était le cas lors de deux guerres mondiales pendant lesquelles, les vaillants fils de l’Afrique ont rendu l’âme sur le champ de bataille en sauvant le peuple français, mais hélas ! Ce n’était que peine perdue.
La République centrafricaine est la mère nourricière de la France, mais tellement que cette fameuse France est ingrate, elle se permet le luxe de battre des campagnes mensongères contre sa mère nourricière, son grenier, et surtout sa principale source d’approvisionnement qu’est la RCA. La France ignore que lorsque les institutions bancaires octroient des aides financières à la RCA, c’est elle qui bénéficie d’une bonne partie de ces aides, du fait de son braquage, voire de son pillage via le FCFA (Franc de la Colonie Française d’Afrique). Quelle ignominie ! Quelle malédiction pour la France !
C’est pourquoi, tout est maintenant scellé en Centrafrique. Oui, du fait de la mauvaise foi des hommes politiques français, le robinet où entretemps, la France puisait gratuitement de l’eau sans contrepartie, est hermétiquement fermé. La France a tellement soif aujourd’hui, mais plus d’hospitalité pour elle en Afrique, notamment en RCA, au Mali, en Guinée-Conakry, au Burkina-Faso, au Niger et partout en Afrique. Oui, «tout se paie ici-bas», dit-on. Les Africains, et surtout le peuple centrafricain, n’est plus dupe. Oh ! Adieu la France ! Voilà le fruit de ta politique suicidaire en Afrique.
Aujourd’hui, la France est chassée en Afrique comme une vieille sorcière. Telle une sorcière, elle va de village en village sans pour autant recevoir de l’hospitalité. Bientôt, les Ambassadeurs français accrédités auprès des Etats de l’Afrique francophone seront humiliés, à l’instar des voleurs. Oui, la France doit savoir qu’en Afrique, quand quelqu’un dérobe un bien appartenant à autrui, le propriétaire met au cou ou sur la tête du voleur ce bien en l’humiliant par le biais d’un défilé sur la voie publique. C’est ce sort-là qui attend désormais les terroristes, les traitres de la France habillés en peau de mouton sous forme de diplomates en Afrique.
La France vient de montrer sa méchanceté vis-à-vis de la République Centrafricaine. Qui peut oser empoisonner l’eau qu’il boit tous les jours ? La France ingrate et sans vergogne le fait aujourd’hui envers le Centrafrique, alors que cette France se tue elle-même sans pour autant le savoir. Oui, les hommes politiques français viennent de se poignarder personnellement dans le dos. Mais pourquoi s’agiter et en vouloir à des fidèles partenaires de la République Centrafricaine ?
Nous ne comprenons pas jusqu’à quand la France va savoir que c’est Dieu qui agit maintenant à la place du peuple centrafricain ? Aujourd’hui, au lieu de plaider pour le sort de sa mère nourricière, la vieille carcasse de France se permet le luxe de battre campagnes partout pour maintenir injustement le peuple centrafricain dans l’instabilité. Au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, la France est présente avec son mensonge pour le maintien de l’embargo sur les armes à destination de la RCA.
Quand on va auprès des institutions bancaires comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI), la voilà toujours présente pour asphyxier financièrement la République centrafricaine. Pour l’Union Européenne, n’en parlons pas. La France ose même s’ingérer en Afrique, notamment dans des organisations africaines, pour contraindre nos leaders africains à réciter son crédo. Non ! L’Afrique n’est plus le continent des «messieurs béni-oui-oui».
Autant dire que tous les hommes politiques français sont devenus des aveugles, du fait de leur mauvaise foi. Oui, tellement qu’ils ont trop tué en Afrique, et surtout en République centrafricaine, le sang des pauvres innocents les rend aveugles. C’est pourquoi, ils perdent maintenant la raison, ils sacrifient délibérément leurs propres intérêts en se poignardant eux-mêmes dans le dos. Voilà les conséquences de la politique suicidaire française en Afrique.
Hervé BINAH
