Bangui, le 05 juil.-22
Après plusieurs actions réalisées en faveur du développement et qui continuent d’être faites par le régime de Bangui, certains opposants politiques estiment que le pays va mal par pure méchanceté.
S’agissant de la question de modification de certains articles de la Constitution, il semblerait que l’Assemblée Nationale a valider le projet qui est déjà soumis au gouvernement, à la Cour Constitutionnelle pour que les choses sérieuses arrivent. Or, on le sait, la RCA est aujourd’hui secouée par de nombreux bruits de botte des groupes armés dans les provinces.
C’est dire si les Centrafricains ont des raisons de s’inquiéter de la manière où les opposants politiques se comportent actuellement. Les soutiens (MCU, alliés politiques, Comités de soutien…) du régime, parlent plutôt de compteur qui sera remis à zéro et tout le monde doit y participer à la prochaine présidentielle. Sauf, les détenteurs de plusieurs nationalités et autres exigences insérées dans ce nouvel projet de la Constitution qui vont imposer la nouvelle donne.
Ce serait, en effet, un instrument national qui sera bénéfique pour tous les Centrafricains.
On se demande alors jusqu’où iront les opposants politiques de la RCA dans leur obstination à vouloir enfoncer le pays dans le chaos ? Dans tous les cas, le peuple centrafricain qui en a vu des actions roses sous l’ère de Touadéra, habitué à braver les gesticulations des opposants politiques, a désormais son destin en mains, et saura réagir sans doute au moment opportun si ces agitations déstabilisatrices continuent.
Mais le mieux serait pour le président Touadéra de continuer à se mettre au-dessus de la mêlée et qu’il travaille à rassembler l’ensemble des Centrafricains et à développer le pays, s’il veut que sa gouvernance atteigne les résultats escomptés.
Des partis d’opposition ont manifesté, contre ce projet de « 3e République ». Certains d’entre eux dénoncent le manque de concertation autour de ce texte et appellent les Centrafricains à le boycotter. Cette réaction de l’opposition porte à croire qu’il y a un réel désir de semer le trouble dans le pays.
En tout état de cause, les jours et les semaines à venir promettent d’être chauds à l’encontre des fauteurs de trouble. Dans les états-majors des partis politiques, l’heure est à la sensibilisation. Touadéra reste serein face à ces gesticulations pour que le chaos n’ait plus sa place dans le pays. Qui vivra verra !
@Bienvenu ANDALLA