Ouanda-Djallé devenue une base-arrière des rebelles de la CPC

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Bangui, le 20 juin 22

La situation sécuritaire dans la ville de Ouanda-Djallé située dans le nord du pays précisément dans la préfecture de la Vakaga  n’est  toujours pas  en odeur de sainteté depuis la prise de contrôle de certaines localités de cette région par les FACA et les forces alliées qui font des patrouilles chaque jour dans le but de protéger les populations civiles et  d’assurer la libre circulation des personnes et des biens. Cependant fuyant cette riposte, les hommes armés de la CPC veulent faire leur base-arrière dans la ville de Ouanda-Djallé.

Selon le député de cette circonscription, H. Idriss la présence des éléments des hommes de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) est signalée à quelques kilomètres de la ville en provenance de Ouadda  actuellement sous contrôle des FACA et les forces alliées russe et rwandaise mais aussi  de la Minusca.

Comme il est souvent dit dans le monde politique, gouverner c’est prévoir. C’est dans ce contexte l’élu de la nation a voulu interpeller le gouvernement et ses partenaires d’augmenter l’effectif des FACA afin de sécuriser la région car, la population vit la peur dans le ventre et surtout les hommes ont pris les clés des champs afin de se protéger : « La ville est dans la psychose totale et les populations sont dans les brousses en cette saison des pluies. La peur est grande dans la mesure où ces hommes n’ont pas une conscience humaine et ne pardonnent personne dans leur sale métier », a témoigné une source digne de foi.

Et si le citoyen doit vivre dans son pays, beaucoup de garantis doivent prévaloir pour que la sérénité, la quiétude, le sens d’être chez soi prédominent. Il est universellement reconnu que, la société qui n’a pas d’histoire, est vouée à disparaitre. A moins d’aller à l’université si cela se juge de cette manière, sinon, écrire une ou Son Histoire, ne demande absolument rien de plus compliqué.

Et combien de fois un peuple comme l’Homme Centrafricain, habitant un grand continent, l’Afrique,  ayant obtenu une quelconque Indépendance depuis le 13 août 1960, considéré comme un Etat vu qu’il  a un Chef d’Etat, un Gouvernement, une Assemblée Nationale. Le pays est une Nation. Cette somme donne des attributs de souveraineté nationale et internationale à la R.C.A.  Vu ces aspects de notoriétés complexes, il s’avère très important de donner tout ce qu’il faut de respectable à ce pays.

Avec toutes les caractéristiques de communauté nationale interne et externe, la R.C.A  jouit de particularité prépondérante. La condition de l’avancée de la démocratie, car la marche d’un Etat moderne exige ces choses dont on ne peut s’en passer.

Bien d’évènements interviennent au moment où les heures de choix se précipitent dans la surface de la R.C.A. Les rumeurs de coups d’Etat traversent le Berceau des Bantou du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Tout le monde en ces jours-ci se tient debout que de s’asseoir sur un banc. Comme le Centrafricain a cette sale habitude de prendre ses jambes au cou, pourvu que le petit pet ne s’ébruite. Car le dernier retour de deux ex-chefs d’Etat dans leur bergerie, enlève le sommeil des yeux des compatriotes. Pourquoi Bozizé et Dotodjia reviennent en Centrafrique, et leur présence physique  suscite un  tumulte sans pareil ?

Comme le proclamait haut et fort un politique centrafricain en son heure, « Les petits journaux » de Bangui font de leur mieux pour informer leur lectorat. Contre vents et marée, les petites pages de : Confident, Le Citoyen, Les Collines Bas-Oubangui, etc…se battent bec et ongle, pour tenir les âmes en éveil. Tout le monde entretient la clameur du coup d’Etat. Il arrive quand ? Qui l’organise ? Pourquoi un coup d’Etat ? Il sera le miracle de souffrances multiples des misérables populations mourant comme des pauvres mouches ?

La République Centrafricaine est un berceau de grand malheur. On ne compte plus les orphelins de pères, mères, les veuves et veufs, et toute la batterie de ces peuples au coup raide. Les larmes ne peuvent couler des yeux de femmes, filles, tantes, cousines et autres.

On sait sans risque de nous tromper que le problème centrafricain dans cette crise n’est autre la porosité des frontières ce qui favorise la libre circulation des armes et minutions de guerre pendant que les FACA sont sous embargo du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Malgré la présence des FACA dans la localité, il faut reconnaître que nos forces manquent cruellement des moyens pour livrer les combats avec les ennemis de la paix. Ainsi le préfet plaide pour une création d’une base militaire  de la force onusienne provisoire dans cette localité afin de mettre un terme à la prolifération d’armes.

@JACKO

 

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