L’impunité zéro ou la promesse d’un Etat de droit, désormais une réalité avec Touadera

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Dans chaque discours à la Nation du Président de la République Faustin Archange Touadera, le désormais célèbre slogan « impunité zéro »  ne manque plus. L’impunité zéro par-ci, l’impunité zéro par-là, à aucun moment si l’occasion se présente, le président Faustin Archange Touadera ne manquerait de dire haut et forte à qui veut l’entendre sa conception de l’impunité zéro comme colonne vertébrale de son nouveau quinquennat. Un quinquennat arraché au prix de lourds sacrifices face aux actions de déstabilisation menées par la rébellion de la CPC.

 La promesse demeurera pour la postérité, quoiqu’il arrive : Faustin Archange Touadera, Président d’un pays, la Centrafrique, qui sort d’une stagnation de plus de 20 ans, profondément déchirée mais surtout isolée suite aux crises militaro-politiques dont le caractère tragique n’aura laissé personne indifférent y compris la communauté internationale.

Longtemps absente du concert des Nations, on peut dire que la Centrafrique a marqué son retour par de grands bonds avec le Président Touadera. Déjà, la République centrafricaine est au cœur des préoccupations des institutions mondiales. L’affluence quasi record de partenaires et autres investisseurs était le signe annonciateur de ce que l’Afrique et le monde attendaient que notre pays se dote d’un Président légitime.

Faustin Archange Touadera est allé demander à la communauté internationale d’aider son pays à retrouver les équilibres, à reconquérir la paix et la confiance, afin de lui permettre d’être plus que jamais la locomotive de la sous-région

Le Chef de l’Etat voit grand pour son pays. Cela est en conformité avec sa vision politique. Il a dit vouloir faire de la Centrafrique un pays émergent. Cela suppose une autre façon de gouverner qui doit se traduire par une vision nouvelle des règles de gouvernance pour l’épanouissement de la démocratie. « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions », avait dit l’ancien Président américain Obama.

En premier lieu, il y a bien évidemment la Justice. La Justice pour tous et par tous, pour mettre fin à ce cycle d’impunité dont la Centrafrique a fait preuve depuis plus d’une dizaine d’années. C’est pour cela, qu’il parait tout à fait ahurissant et choquant d’entendre certains opposants, s’insurger contre des procédures judiciaires. Non pas à cause des défaillances qu’elles pourraient comporter, mais contre le principe même d’ouvrir des enquêtes sur des personnalités politiques ou militaires qui ont, pourtant, géré les affaires publiques à divers niveaux de responsabilité.

Ouvrir les placards de la Refondation, c’est forcément découvrir l’horreur, le pillage systématique, les compromissions, le bradage des biens, le népotisme et l’irresponsabilité inqualifiable? Ces crimes présumés, méritent donc que l’Etat centrafricain les éclaircisse.

Les choses ont changé. Il faut prendre un nouveau départ. Les contingences politiques et les petits calculs de personnes qui ont passé leur temps à piller les ressources publiques et à tuer leurs compatriotes, ne sauraient faire grincer la machine judiciaire qui s’est mise déjà en branle. Car, elle devra, sur son passage, museler tous ceux qui n’avaient pas ou n’ont pas compris que le monde d’aujourd’hui est un monde qui bouge et qu’on ne peut pas se permettre de gérer un pays selon ses pulsions et ses humeurs.

Il faut mettre fin à l’impunité. Cela veut dire surtout ouvrir la porte à une Justice qui soit là pour tous. Aussi bien pour les forts que pour les faibles. « La vocation de la justice : c’est de donner raison à celui qui a raison, et tort à celui qui a tort. Notre justice doit rendre des décisions et non des services. Elle doit être la même pour tous, gouvernants ou gouvernés», soutenait récemment un observateur de la vie politique centrafricaine. Donner corps à ce discours, c’est déclarer tout simplement le principe de l’impunité zéro.

La soif du peuple est de voir le président siffler la fin de l’impunité dans le pays et de permettre à ce que la justice fasse en toute indépendance et transparence son travail à l’heure où tous les regards sont fixés sur elle. C’est ce qui se passe désormais avec la session criminelle en cours et les audiences de la Cour Pénale Spéciale qui se déroulent avec la satisfaction du peuple centrafricain.

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