LES OPPOSANTS POLITIQUES DOIVENT REVENIR A LA RAISON POUR S’ALIGNER DANS LA DROITE LIGNE DE RECONSTRUCTION NATIONALE

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Bangui, le 16 aout 23

Les opposants politiques, encore eux, usent de toutes les manœuvres pour clouer la RCA dans l’abîme. On ne sait pas exactement ce que veulent ces assoiffés du pouvoir qui font feu de tout bois pour soumettre leurs compatriotes à d’éternelle souffrance qui ne dit pas son nom. Aujourd’hui, le temps est venu pour ces opposants politiques au régime de Touadéra, de laisser tomber leurs pratiques de déstabilisation du pays, de revenir dans la République afin de bâtir ensemble avec leurs compatriotes, la RCA qui est le patrimoine de tous.

Dans le jeu démocratique, il n’est point question de marcher contre la volonté du peuple centrafricain. La République centrafricaine n’est pas le seul pays au monde qui change sa Constitution pour des raisons valables. Le fait est accompli, la nouvelle Constitution est votée à l’unanimité pour qu’une nouvelle page s’ouvre au profit des Centrafricains. La ligne droite est ouverte et personne ne peut rien contre la volonté du peuple, pour ne pas dire la volonté de Dieu.

Sous d’autres cieux, la politique ne se fait pas comme les opposants Centrafricains sont en train de nous la démontrer. Comme certaines personnes le disent toujours, un bateau ne peut être dirigé par deux capitaines. Autrement dit, la RCA n’est pas une nation qui doit être gouvernée par deux présidents. Si la volonté nationale est permise à ce qu’un fils du pays conduit la destinée de ses compatriotes, il faut que toutes les contributions lui soient apportées afin que sa vision se traduise dans les faits.

Aujourd’hui, le peuple Centrafricain a démontré avec toutes ses énergies que les opposants politiques ne peuvent imposer leur volonté à qui que ce soit. Le pays appartient à tous les Centrafricains et non à une poignée de gens qui ne veulent que leurs intérêts diaboliques. C’est la honte pour ces leaders politiques qui ne sont plus en odeur de sainteté de leurs compatriotes. La politique, pour ceux qui savent mieux que nous, c’est l’art de convaincre et surtout de matérialiser ses paroles, sa vision. Malheureusement pour ceux qui sont contre le régime de Touadéra, c’est le désordre et le maintien du pays dans l’instabilité chronique pour ne pas dire le sous-développement.

Une nouvelle ère vient de s’ouvrir pour la RCA avec cette Constitution qui s’impose à tous. La majorité prime dans tout. La nouvelle loi fondamentale du pays est un instrument qui doit permettre à tous les Centrafricains de bâtir leur pays en toute indépendance, sans aucune ingérence d’un pays quelconque, notamment la France qui veut toujours l’enfoncer dans une crise qui ne dit pas son nom. Le mieux qu’il soit, les opposants politiques doivent garder leur tête sur les épaules afin de contribuer véritablement à la reconstruction du pays.

Fondée sur le droit de chacun de participer à la gestion des affaires publiques, la démocratie implique l’existence des institutions représentatives à tous les niveaux et notamment d’un Parlement, représentatif de toutes les composantes de la société et doté des pouvoirs ainsi que des moyens requis pour exprimer la volonté du peuple en légiférant et en contrôlant l’action du gouvernement. C’est dans ce contexte que les voies s’élèvent de nos jours pour défendre la patrie menacée de destruction par les messages de haine et des accusations stériles contre la Cour constitutionnelle centrafricaine qui a la lourde charge d’assainir les institutions républicaines des personnalités à la moralité douteuse.

L’une des fonctions essentielles de l’Etat est de garantir à ses citoyens, la jouissance des droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. La démocratie va dès lors de pair avec un gouvernement efficace, intègre, transparent, librement choisi et comptable de sa gestion. Ceci, les hommes politiques en savent quelque chose quand bien même ils font obstruction à cette conception de la démocratie dans ce pays. Le peuple centrafricain a librement exprimé sa volonté en mettant un terme à l’impunité dans le pays. La loi est dure, mais elle est dure pour tout le monde dans un pays démocratique. La vie publique, dans son ensemble, doit être marquée du sceau de la morale et de la transparence. Raison pour laquelle, il faut élaborer et appliquer des normes et règles propres à les assumer.

Aujourd’hui, une nouvelle histoire est en train de s’écrire en Centrafrique. Et on sait tous que pour que l’Etat de démocratie soit durable, il faut donc un climat et une culture démocratique constamment nourris et enrichis par l’éducation et d’autres moyens culturels et d’information. Une société démocratique doit dès lors, s’attacher à promouvoir l’éducation, au sens le plus large du terme, incluant, en particulier, l’éducation civique et la formation à une citoyenneté responsable. Les leaders politiques doivent s’adonner à l’éducation de leurs militants et sympathisants sur les acquis de la démocratie en acceptant avec un esprit patriotique, les résultats de la Cour constitutionnelle afin de donner une valeur à notre jeune démocratie. C’est dans ce sens que les principes de la démocratie doivent s’appliquer à la gestion internationale des problèmes d’intérêt mondial et du patrimoine commun de l’humanité, en particulier, l’environnement humain. Le peuple centrafricain fait partie du monde et doit continuer à faire preuve de sa maturité démocratique concernant l’alternance politique.

Moro Ehombo

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