Bangui, le 23 févr. 22
La politique en Centrafrique se pratique selon le vœu de chaque entité. Sous d’autres cieux, s’il faut s’engager sur ce terrain, il faut s’entourer de toutes les dispositions pratiques, voire disposer des moyens et le sens de leadership afin de mieux gérer ceux qui s’adhèrent à la vision du parti. Une chose est certaine qu’en RCA, les gens font de la politique juste pour l’intérêt de leur ventre et non de défendre l’intérêt de leurs compatriotes d’une manière générale avec des propositions concrètes pour que chacun en tire profit.
Malheureusement, tel n’est pas le cas chez nous en Centrafrique. Tous ceux qui s’aventurent sur le terrain ont d’autres calculs loin de l’action qu’ils sont censés incarner au profit de leurs compatriotes.
C’est aberrant de constater que malgré les multiples crises que endurées par notre pays, certaines personnes malintentionnées pensent que la paix ne peut revenir dans le pays et on doit subir de la crise en crise.
Raisons pour laquelle, personne ne pense à l’intérêt patriotique si ce n’est pas pour chercher à se placer là où il fait bon vivre. C’est l’histoire de tailler une place dans un l’endroit où le miel coule copieusement. A ce rythme de train de vie, le pays ne peut aucunement avancer et on va finir toujours par faire le surplace.
Aujourd’hui, la question de la solidarité nationale doit primer dans tous les secteurs de la vie publique car, ce qui est commun à tous les Centrafricains c’est la patrie. Et au vu de l’ascension de l’actualité de notre pays qui varie selon les évènements qui surgissent de jour en jour, il faut que tous ceux qui représentent chaque entité politique voire ceux de la société civile puissent se ressaisir dans leur agitation pour que le pays tire le bénéfice de leurs engagements et non celui de drainer le pays dans les guéguerres politiques pour ne pas dire stabilité.