Bangui, le 21 juillet 23
Quel est le surplus que la Constitution de la Transition qui continue de nous régir nous amène ? Pourquoi ceux qui étaient favorables à sa révision s’y opposent aujourd’hui ? Si Touadéra modifie l’actuelle Constitution, cela veut dire que c’est Dieu et que dorénavant, personne ne peut engager de telles réformes ?
Autant de questions qu’il n’y a en face aucun interlocuteur pour nous donner des éclaircissements. Comme personne ne peut nous dire en quoi la modification de la Constitution sauf Dologuélé qui n’utilise que les ondes, des marches, meetings et autres réunions de sensibilisations sont allés trop au loin pour expliquer le bien-fondé de cette démarche du Président Touadéra.
Dernièrement, les comités locaux de nos villes de provinces ont fait une descente éclair à Bangui pour des échanges et des consignes pour le 30 juillet 2023. Les Centrafricains qui commençaient à bouder Touadéra du fait que le Mali qui s’est imprégné de ses idées, avançait rapidement sur les dossiers de sa séparation avec la MINUSMA et la dotation du pays d’une nouvelle Constitution. Si le gouvernement actuel continue à mettre de l’eau dans son vin ! Tel que c’est parti, la révision de la Constitution centrafricaine est irréversible. Celui qui n’est pas d’accord avec le peuple centrafricain et le Président Touadéra, doit prendre son mal en patience et attendre son tour au Palais de la Renaissance pour faire de la Constitution, ce qu’il veut. Aujourd’hui, tout ce qui concoure au bonheur des Centrafricains est la bienvenue pour les sortir de ce marasme dans lequel ils sont plongés depuis un demi-siècle.
L’occasion est trop belle pour que les Centrafricains ratent le train de l’histoire. Comment ne pas bénéficier des idées qui sont parties de chef nous avec nos alliés Russes, la révision de la Constitution, la révision des accords avec la MINUSCA ou son départ ? Comme on le dit, l’on n’est pas prophète chez soi. Notre Président, le Pr Faustin Archange Touadéra est une figure de proue en Afrique de l’Ouest pour ne pas dire un héros. Malheureusement, certains compatriotes mal intentionnés continuent de s’opposer à sa vision politique pour ne plaire qu’à ces puissances étrangères dont ils sont à leur solde. Heureusement, ceux-ci sont si minoritaires qu’en démocratie, ils ne pèsent pas. Aussi, nous avons cette certitude qu’ils vont se repentir après qu’ils auront vu les réalisations du Pr Touadéra. Un pays évolue tout comme les lois et règlements.
Pourquoi notre pays se dérobera-t-il à cette règle ? Pourquoi nos cogitations ne profitent-elles qu’aux autres et pas à nous ? Essayons avec la stratégie Touadéra et, si cela ne marche pas, c’est toujours notre pays, un autre peut toutefois apporter une autre révolution. Celui qui a des comptes à rendre au peuple au finish, ce n’est pas M. tout le monde mais Touadéra seul. Alors, s’il adhère aux désirs de son peuple, comme des individus comme nous, qui n’avons aucune légitimité, pouvons-nous nous y opposer ? Dieu merci parce que l’opposition démocratique et armée n’ont pas droit au chapitre parce qu’elles ont épuisé toutes leurs cartouches et qu’aujourd’hui, elles n’ont plus d’arguments pour faire dormir debout les Centrafricains.
Tout ce que nous savons c’est que ce 30 juillet 2023, comme un seul homme, les Centrafricains vont se lever pour aller plébisciter leur nouvelle loi fondamentale. A partir de là, ce serait un autre jour qui va commencer pour notre merveilleux pays, la République centrafricaine avec celui qui entend vaille que vaille sortir son pays de la misère forcée où il a été engloutie. Nous ne voulons parler ici du Pr Faustin Archange Touadéra. Bon vent à ce dernier pour que vive notre nation !
@Koko Mbéréti
