Bangui, le 16 juin 2020
L’ASECNA est à la recherche d’un nouveau directeur général qui va la conduire d’ici le mois de janvier 2021. Suite à un avis de vacance de poste de l’actuel directeur général qui est en fin de son mandat, lancé le 31 mars dernier, l’Agence est à la recherche d’un nouveau directeur général dont le poste doit revenir à l’Afrique centrale après plus de 16 ans d’occupation par les ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Déjà au niveau de l’Afrique centrale, le choix est porté déjà sur la candidature de l’ancien ministre centrafricain des transports et de l’aviation civile, Théodore Jousso. Sa candidature est présenté par le président Faustin-Archange Touadéra et dont le lobbying se fait actuellement auprès des autres pays membres de l’ASECNA pour pouvoir soutenir cette personnalité. Comme cela est de coutume pour présenter un compatriote à un quelconque poste de responsabilité à l’échelle internationale, le président centrafricain sollicite à cet effet le soutien de ses pairs membres de l’ASECNA pour que tout marche.
Voilà qu’au moment où les Chefs des Etats membres de l’ASECNA accordent leur lettre de noblesse pour la candidature centrafricaine, certains centrafricains eux-mêmes, se lancent dans une campagne visant à faire perdre son candidat au poste du directeur général de l’ASECNA. Est-ce c’est sérieux de la part des centrafricains ? Comment comprendre qu’un centrafricain veut briguer une instance à l’échelle internationale, et que, ce sont même ses compatriotes qui rament contre sa candidature ?
Sous d’autres cieux, disant en Afrique de l’Ouest, si un des ressortissants de cette sous-région veut postuler à un poste au niveau continentale, c’est tous ces compatriotes qui le soutiennent. Cela est un honneur pour eux, et la fierté des ressortissants de ces pays de l’Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi, dans la plupart des Agences du système des Nations-Unies et autres organisations multilatérales, les ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest y font leur présence massive en occupant plusieurs postes de responsabilité. Mais pourquoi pas en Afrique centrale voire en Centrafrique en particulier ?
Nous savons tous que l’ancien ministre Théodore Jousso est un ancien cadre de l’ASECNA qui y travaille pendant trente ans, et dont il a la maîtrise de son fonctionnement. Si les autorités centrafricaines le positionnent à briguer ce poste, vaut mieux porter un soutien à un ressortissant de la RCA qui pourra occuper pour la première fois, ce poste du Directeur général de l’ASECNA dont le siège est basé à Dakar au Sénégal.
@Bienvenu ANDALLA,
