LE REGIME DE BANGUI ENTEND CONTOURNER LA ROUBLARDISE OCCIDENTALE

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Bangui, le 03 avril 23

Les partenaires traditionnels de la République centrafricaine, notamment les occidentaux, l’ont abandonnée au moment le plus douloureux de son histoire. Cet abandon caractérisé par la suspension de l’aide budgétaire sans oublier les embargos sur les armes et le diamant, intensifient la souffrance du peuple. Ceci est une manière d’asphyxier le pays  économiquement. Connaissant cette fourberie, le régime de Bangui comme un beau diable, se bat contre vents et marrées pour contourner ce blocus érigé injustement par les occidentaux.

L’on ne comprend toujours pas pourquoi certains occidentaux, notamment les responsables des institutions monétaires à vocation universelle, ne comprennent pas que le but primordial de leur création est axée sur le bien-être du monde. Pendant que le peuple centrafricain est en train de traverser le moment le plus sombre de son histoire, les partenaires traditionnels de la République centrafricaine, pour ne pas dire du peuple centrafricain, renoncent à leurs engagements consistant à appuyer annuellement le pays à travers les aides budgétaires. Ceci, pour des raisons politiques.

Comme dit un dicton, « Quand les éléphants se battent, ce sont les herbes qui en pâtissent ». C’est pourquoi, le peuple est en train de souffrir de la conséquence de cette rupture entre le régime de Bangui et ses partenaires financiers. Connaissant cette duplicité, le régime de Bangui soucieux de son peuple, s’est lancé malgré les obstacles, dans la diversification de ses partenaires financiers pour contourner les projets machiavéliques de certains occidentaux voulant asphyxier le pays autrement dit la population centrafricaine. Personne ne peut ignorer que l’idée de cette suspension, consiste à provoquer un soulèvement populaire contre le gouvernement en l’occurrence, le locataire du Palais de la Renaissance. Mais, malgré la hausse des prix des denrées de première nécessité, des produits pétroliers et consorts, le président Touadéra se bat contre vents et marrées et parfois au prix de sa vie pour contourner ces écueils. Et quand le peuple souffre, ces occidentaux comme des perroquets, se pointent sur les arbres pour faire des condamnations stériles et ironiques. Alors qu’au fond de leur cœur, ils chantent le gloria au diable.

Si l’on voit bien, certains occidentaux ne se préoccupent pas de ce qu’endure la population centrafricaine sinon, ils auraient dû revenir sur leur décision relative à suspension de l’appui budgétaire ne serait-ce qu’à cause de la population qui n’arrive pas joindre les deux bouts. Mais là où le bât blesse, c’est quand ces occidentaux auteurs de ce malheur financier, se permettent le luxe de faire un certain nombre de condamnations en cas de non couverture du pays en électricité, en eau voire en couverture sanitaire.

Si ces partenaires traditionnels de la République centrafricaine lui étaient fidèles ou bien s’ils n’ont pas voté pour le maintien de l’embargo sur des armes en destination de ce pas, le numéro un centrafricain n’aurait pas pu se lancer dans la diversification de ses relations diplomatiques qui serait la  source de la démangeaison et de la crise cardiaque chez certains occidentaux. A vrai dire, le président  Touadéra tout de même que certains dirigeants africains, ont déjà découvert déjà l’inefficacité de la politique occidentale notamment de la France. Celle-ci consiste à maintenir l’Afrique notamment, le Centrafrique injustement dans l’agonie.

A l’exception de certains opposants  politiques qui se cherchent en suivant la logique du diable, la quasi-totalité des Centrafricains, suivent la logique du régime de Bangui. Quand un peuple s’aligne énergiquement avec un sens de patriotisme élevé derrière son leader, rien ne pourra l’arrêter de parvenir à sa prospérité. C’est dire que si nous avions des leaders politqiues sérieux, ils auraient milité pour la levée de ces embargos dans l’esprit d’hériter d’une nation prospère demain.

Connaissant la roublardise de L’occident qui veut coute que coute provoquer un soulèvement populaire, le président Touadéra en grand stratège, sait là où cogner à la porte pour répondre aux préoccupations de son peuple. C’est pourquoi, il contourne toujours le blocus occidental via les institutions bancaires en diversifiant ses relations avec d’autres partenaires conscients de la souffrance du peuple centrafricain.

Pour réussir à sortir victorieux de cette lutte, tout le monde doit continuer à faire preuve de la solidarité et du patriotisme en s’opposant à la politique de diviser pour régner que nous connaissons très bien l’auteur. Une chose est sure, les occidentaux ont beaucoup d’intérêts en Centrafrique et finiront par revenir sur leur décision. Car, en droit international, l’intérêt est au centre de la coopération. La République centrafricaine est pour les Centrafricains. A bon entendeur, salut !

@JLG

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