Centrafrique : L’urgence de l’heure est la stabilité du pays et non l’application de l’article 58 de la Constitution

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Bangui, le 14 avril 19

Il nous semble que certaines personnes malintentionnées après le dossier du feuilleton de l’accord de paix qui est en cours de sa mise en œuvre, ces dernières optent désormais pour une autre « combat » qui visent à étaler au grand jour, la question de la déclaration de biens des membres du gouvernement Ngrébada, ceci selon eux, conformément à l’article 58 de la Constitution de la République Centrafricaine.

Faisons juste une rétrospection sur le gouvernement de l’ancien premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji qui, on ne pourrait dire que c’était seulement environ 6 ministres qui avaient déclarés leurs biens et les autres n’ont pas pu le faire pour quelle raison on ne raison.

Durant le règne de Sarandji à la Primature jusqu’à son départ, personne n’a levé un seul doigt pour réclamer la question de la déclaration de biens des autres ministres, jusqu’à son limogeage récemment.

Parmi certains de ses ministres du gouvernement Sarandji, d’autres sont là encore dans le gouvernement de Firmin Ngrébada qui s’affirme en si peu de temps avec tant de dossiers à gérer pour le bien être de la nation.

Disant-le ouvertement que le premier ministre Firmin Ngrébada s’est retrouvé dans une situation inexplicable dont les auteurs sont bien connus de tous, notamment les opposants politiques et autres leaders des groupes armés qui sont manipulés par les mains invisibles.

Ngrébada à gérer visiblement plusieurs dossiers concernant les agitations de certaines entités qui revendiquent des choses qui ne sont d’ailleurs prioritaires en ce moment. Des groupes armés protestataires en passant par les leaders de la société civile, les jeunes du Conseil National de la Jeunesse, les militaires-retraités…plusieurs dossiers ont été gérés et continuent d’être accomplis par le patron de la Primature qui, sur les instruction du président Touadéra, se donne corps et âme à la résolution des problèmes qui préoccupent la situation sécuritaire, économique…conformément aux souhaits de la population centrafricaine.

Parler de l’article 58 de la Constitution du pays comme le brandissent certains médias, n’est pas l’urgence de l’heure et qu’il faut sincèrement laisser le temps au temps pour que le processus de relèvement du pays soit effectif. Le moins que l’on puisse dire, suite aux agissements de ceux qui cherchent toujours les poux dans la tête de nos leaders de l’heure, l’urgence concerne l’application de l’accord de paix de Khartoum en vue de la stabilité du pays et non le brandissement de l’article 58 de la Constitution qui sera traduit dans les faits si une fois, les centrafricains circulent librement, les armes se taisent définitivement dans les zones encore en insécurité et que les personnes déplacées et autres victimes recouvrent une totale quiétude pour afin, d’aspirer un air nouvel avec l’arrivée de Ngrébada à la Primature.

Bienvenu ANDALLA, 

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