Bangui, le 27 déc. 18
La paroisse Sainte Trinité des Castors a été incendiée dans la nuit du lundi à mardi après la célébration de la messe de noël commémoré tous les 25 décembre. Une marée humaine composé des chrétiens Catholiques ont honoré leur présence la dite célébration pour témoigné leur foi et amour par rapport à l’anniversaire de la naissance de Jésus. Malheureusement, les ennemies de la nation, les démons de la cruauté et incube ont réservé à la population de Bangui en général et en particulier les chrétiens catholiques un jouet de noël empoisonné. Qui a donc joué se crasseux tour ?
En effet, la paroisse Sainte Trinité est située dans le 3ème arrondissement de Bangui, non loin de l’enclave musulmane depuis l’avènement de la Séléka en Centrafrique. Cette église est partie en fumée après la veillée de Noël. Des sources concordantes attribuent cet acte aux bandes armées du KM5 du 3è arrondissement de Bangui. Alors que celles-ci rejettent en bloc leur implication.
Certaines personnes ont très vite jeté l’opprobre sur les bandits armés venus du Km5, ils soulignent que : « La paroisse Sainte Trinité des Castors est mise à feu, en cendre et en escarbille par les bandits venus du KM5, quelques temps après la messe du 24 décembre 2018 ».
Certaines indiscrétions balbutient et racontent que : « des coups de feu ont été entendus vers minuit en provenance des quartiers avoisinante et du Km5 ». Mais quelques responsables des autodéfenses du KM5 joint par notre rédaction ont directement répliqué et nient ipso facto les faits et leur implication dans cet incendie.
Ils vont droit au but pour dire que : « Les forces nationales et les soldats de l’ONU ne sont pas loin de l’église catholique des Castors et ont intensifié les patrouilles en ce lieu saint, même dans les parages. Les gens doivent chercher les raisons ailleurs et non de jeter l’offensive sur nous au KM5 ».
Si l’incendie n’est pas le fruit d’un acte malsain, ni cet acte n’est pas issu d’une main quelconque, alors les hypothèses seront très rapidement attribués à un problème interne notamment, un court-circuit ou par l’effet des bougies allumées pour la célébration et qui n’ont pas par suite été éteint. Du coup une enquête prompte du genre doit être ouverte pour déterminé réellement l’origine de cet incendie pour faire table rase.
Mais souhaitons que cette enquête soit fermée d’ici peu. Car en RCA, une panoplie d’enquête a été indéfiniment ouverte, mais qui ne sont jamais été fermée.
Notre rédaction à fait le humble devoir de recoupement de cette information autour de cet acte malsain et malveillant, mais les voisins pour eux ont estimé que : « Il n’y a eu aucun bruit ni explosion d’une grenade. Si la paroisse a été brûlée à l’aide de l’essence, on devrait aussi sentir l’odeur. Mais il faut une enquête minutieuse pour définir les responsabilités ».
D’autres observateurs se posent la question de savoir : Peut-on aller jusqu’à accusé la France ? Qui jusqu’à là, est en train de chercher tout pour le tout enfin de faire remonter la jachère et de faire couler l’eau du robinet en provoquant cet acte pour faire monter encore les nerfs de la population chrétienne contre cette communauté.
Car, il est démontrable et un coup d’œil rétrospectif nous amène à dire que cette France dans la mesure du possible à essayer tant bien que mal de faire ces genres de manigances. La mort d’un jeune musulman jeté par exprès au quartier Combattant. La mort d’un chrétiens aussi poignardé grièvement et jeter dans le 3eme arrondissement. Rien qu’en rappelant ces actes l’on peut très rapidement y réfléchir.
Récemment comme cette France a cherché en vain par les arrestations des leaders des Anti Balaka et qui croupissent actuellement derrière les barreaux le tout pour pousser ces derniers à une révolte, heureusement que les centrafricains ont compris tous ces jeux. Cette hypothèse n’est pas à négligé.
Les raisons de cet incendie ne sont pas encore clairement connues. Mais en toute vraisemblance, cette paroisse est plusieurs fois été ciblée par des groupes armés venus du KM5, tout comme la paroisse Saint Michel transformée en une base des bandits et la paroisse de Bazanga aussi occupée par les groupes armés avant d’être délocalisée.
Il faut aussi le noté que, l’église Catholique est la cible des groupes armés depuis plusieurs mois. En huit mois, cinq prêtres ont été tués par des groupes armés à Bangui et en province de la Centrafrique. C’est pourquoi, l’inquiétude remonte vite pour pointer du doigt accusateur les bandits du Km5. Mais, il n y a aucune preuve tangible, car les versions et témoignages se divergent. L’on poursuit toujours pour déterminer l’origine. Assez !
Affaire à suivre…
Herman THEMONA,