Centrafrique : le président Touadéra doit faire de la gouvernance son cheval de bataille

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Bangui, le 08 aout 21

La République Centrafricaine entame un tournent décisif vers son émergence et son développement avec le président Touadéra qui est sur les bonnes traces de ce nouveau. Après les récurrentes crises traversées, les Centrafricains assistent actuellement au changement de l’image de leur pays. Mais, pour atteindre les objectifs fixés, le président Touadéra a intérêt à changer le mode de sa gouvernance inclusive qui nécessite la participation de ses compatriotes, de toutes couches sociales confondues.

Déjà cinq ans passés à la tête du pays et l’entame du second mandat présidentiel, le numéro un Centrafricain a eu à faire appel à un certains compatriotes dignes, compétents, loyaux et très patriotiques qui l’accompagnent dans sa lourde mission. C’est bien ! et c’est appréciable du point de vue de tous les observateurs de la vie politique.

« On ne change pas une équipe qui gagne », dit-on souvent. Mais toutefois on peut changer une équipe face à une situation exceptionnelle, là où les choses ne marchent pas. Ceci dit, le président Touadéra doit savoir qu’on ne peut pas utiliser toujours des personnes qui sont « finies », « épuisées » pour conduire un bateau émergent.

Le président Touadéra a eu à travailler avec plusieurs ministres et autres personnalités à des postes de responsabilité. Ce qui est très regrettable d’après les constats enregistrés, ces derniers n’arrivent pas à traduire dans les faits la vision politique du président Touadéra, ni d’exécuter pour l’intérêt du peuple, sa profession de foi qui cadre aux soucis primordiaux de tous les Centrafricains.

On ne peut développer un pays post-conflit si ceux qui sont appelés à gérer les affaires de la cité, ne fournissent des résultats escomptés. Durant cinq ans passés au premier mandat de Touadéra, des personnalités nommées à des postes de responsabilité à la Présidence de la République, à la Primature, au sein du gouvernement, au sein des Institutions républicaines et autres structures parapubliques n’ont rien foutu. Autrement dit, nous avons à faire à des gens qui sont improductifs, sans résultat réel de leur présence dans la gestion des affaires publiques.

Ce que le président Touadéra oubli, il n’est pas le maître du temps qui passe actuellement. En bon croyant, le président Touadéra sait pertinemment c’est seul Dieu le maître du temps. Aujourd’hui, ceux qui détruisent Touadéra, ceux qui piétinent son régime, ce sont ceux-là qui braillent dans la ville de Bangui et partout en son nom et surtout des profito-situationnistes qui chantent des illusions dans ses oreilles.

Le numéro un Centrafricain qui est toujours à l’écoute de son peuple, ne peut jamais dérober à sa mission, celle de défendre leurs intérêts, rien que leurs intérêts et non de céder aux chantages politiques de ceux qui veulent l’induire en erreur. Pour un grand mathématicien avéré qu’il est, Faustin-Archange Touadéra doit comprendre qu’il est temps de juger les choses, de trancher, de sanctionner dans son entourage voire au sein des Institutions publiques, par les faits car ces gens sont sans aucun résultat.

Dans les représentations diplomatiques, au sein du gouvernement avec des gens inamovibles, à la Présidence de la République, dans les Sociétés parapubliques et que nous savons encore ?

Le moins qu’on puisse dire, ce que nous décrions en ce moment n’est qu’une partie de l’iceberg. La plupart des administrations publiques fonctionnent hasardeusement d’où l’urgence d’activer les audits fonctionnels, administratifs et financiers et très approfondis pour évaluer les pertes et autres bavures qui freinent le développement du pays en ce moment.

Affaire à suivre…

@Simon Gbokoché,

 

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