Bangui, le 23 mars 2021
En politique, il faut savoir marquer son histoire par des actes positifs qui s’inscrivent dans le cadre du développement de son pays. Le président Touadéra le démocratiquement réélu a fait cette promesse à ses compatriotes qu’il reste la porte du salut de son pays.
Doit-on de nos jours relire l’histoire du Centrafrique avant la première élection du président Touadéra à la tête de la nation centrafricaine ? Un rappel semble nécessaire pour mieux cerner notre article.
On se souvient que lorsque le candidat indépendant Faustin Archange Touadéra décide de se présenter à l’élection présidentielle de 2015-2016, après les expériences accumulées sous le régime du général d’opérette, ce dernier est conscient que son pays est le carrefour de tous les malheurs car, il avait trop souffert de l’instabilité politique à laquelle il a été en proie depuis les premières années de son indépendance. Cette instabilité l’a conduit à de reculs qui lui ont été d’un préjudice que nous mettrons de temps à réparer. Malgré tout, le président Touadéra ne s’est pas découragé dans sa vision qui consiste à donner une recette de paix et du vivre ensemble sur toute l’étendue du territoire national.
N’ayons pas honte de le dire en 2016, l’Etat avait disparu pour laisser place à l’anarchie, à des violations graves, massives et répétées des droits de l’Homme, notamment des crimes de sang, des exécutions extrajudiciaires, des arrestations illégales et séquestrations de personnes, des prises d’otage, des viols, des incendies et destructions des maisons d’habitation, des édifices publics et privés, des édifices religieux et des récoltes ; la liste est tragiquement longue.
Le contexte socio-politique et économique était toujours marqué par des crises récurrentes et paralysantes : présence massive des groupes armés sur l’ensemble du territoire, échec du processus de réconciliation et de désarmement, déplacement forcé des populations vers des sites de fortune appelés pudiquement « Ledger », avec pour corolaire une atmosphère d’angoisse et d’insécurité généralisée.
Les organisations humanitaires avaient dénombré plus de 800.000 réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur du pays, pour se retrouver dans des sites précaires et des enclaves qui subissaient, malheureusement, de fréquentes attaques des groupes armés. Bref le pays était sous la coupe réglée à plus de 80% national.
L’homme fort de Bangui s’est jeté dans l’eau comme on le dit souvent dans le langage ordinaire a fait tourner la roue au point où le gouvernement contrôle plus de 80% du territoire national. Les Centrafricains peuvent de nos jours circuler du nord au sud et de l’est à l’ouest sans se faire massacrer par les forces négatives. C’est une victoire qui rassure les populations centrafricaines.
D’ailleurs, cela été très visible lors du dernier scrutin groupé où le peuple a bravé les crépitement d’armes pour aller renouveler sa confiance à son champion qui a fait en cinq ans ce que les généraux n’avaient pas fait des décennies avant lui : « la réélection du président Touadéra est le fruit de ses œuvres amorcées en cinq ans. Aujourd’hui, les bâtiments administratifs poussent dans la capitale comme des champignons ce qu’on n’avait pas vu depuis la disparition de l’empereur Bokassa », témoigne une source politique.
Pour donner valeur à son second mandat, l’homme fort de Bangui a clairement expliqué sa politique : « Je vous réaffirme ma détermination à œuvrer davantage et avec vous, pour que notre pays tant meurtri par de décennies de crises militaro-politiques, retrouve définitivement le chemin de la paix, de la sécurité, de la concorde nationale, du vivre ensemble et de la prospérité »
@Hervé BINAH,