Bangui, le 20 févr.-19
Le bureau de l’Assemblée Nationale serait une bombe à retardement qui peut toutefois, éclater dans les jours à venir si rien n’est fait pour l’amortir. Et pour cause !
Selon des sources sûres parvenues à la Rédaction de lepotentielcentrafricain.com, il y’a un véritable déchirement qui prend une forme dans tout son sens. Ce déchirement du genre d’une ambiguïté qui pourrait mettre à feu la maison du peuple comme cela a été le cas à l’époque de Meckassoua qui a fini par terminer sa course en cours du chemin.
On a signalé dans l’un de nos articles, le projet du mouvement du personnel de l’Assemblée Nationale. Ce mouvement qui serait géré par un certain Sga de l’Assemblée Nationale et un autre monsieur que nous taisons son nom pour le moment, prend une autre tournure à tel point que les « fronts se plient et les joues gonflent ».
C’est à travers ces faux-jeux bien organisés par certains proches du président Laurent Ngon Baba à qui, le dossier de ce mouvement leur a été confié qu’un blocage est observé en ce moment. Un terrible blocage ! En vérité, en vérité, le Mouvement du personnel de l’Assemblée Nationale qui doit être rendu public depuis lors, tarde, juste parce qu’il y’a un constat d’injustice, guidé de pratiques de clientélisme, népotisme et l’esprit partisan qui est là, et qui a fait que ce dossier de mouvement général du personnel, ne fait pas l’unanimité de tous, notamment les membres du bureau de l’Assemblée Nationale qui ne seraient pas associés dans les démarches concernant le choix des profils requis.
Autrement dit, le choix porté déjà sur ceux qui vont travailler à l’Assemblée Nationale comme personnels par les proches du président Laurent Ngon Baba, ne respecte pas les normes qu’il faut pour une Institution digne de ce nom. Pour être clair, les principes s’agissant des profils qui doivent travailler dans une administration aussi comme celle de la deuxième institution du pays, sont foulés aux pieds par ceux qui pensent qu’il est temps pour eux, d’accomplir les mêmes forfaitures enregistrés sous la présidence d’Abdou Karim Meckassoua.
Ce mouvement général du personnel de l’Assemblée Nationale justement, n’est pas encore rendu public du fait, que les autres membres du bureau de l’Assemblée Nationale ne sont ni de prêts associés dans la manière où les choses devaient être faites. D’après une enquête de lepotentielcentrafricain.com, les gens proposés à certains postes de responsabilité dans ce projet de mouvement, sont issus au grand complet, du parti PAD de l’honorable Laurent Ngon Baba, le successeur à Meckassoua.
Si cette information s’avère vraie, les autres membres du bureau de l’Assemblée Nationale sont invités à doubler la vigilance en vue d’éviter les joutes connues sous l’équipe de Meckassoua qui avaient finies par placarder une très mauvaise image de la maison du peuple.
Ce qu’on l’on sait, le PAD, parti fondé par l’actuel président de l’Assemblée Nationale, ne disposait et ne dispose à l’heure actuelle, d’aucun poids politique pour le faire élire au perchoir de l’Assemblée Nationale. Ce dernier se faisait élire que grâce aux soutiens du groupe parlementaire « Cœurs Unis » et ses alliés. Lui Laurent Ngon Baba qui, comme le disent certains parlementaires, ne s’était aucunement associé dans la « bataille » qui a soldé à l’éviction de Meckassoua qui a été reproché pour ses actes flagrants de mauvaise gestion et certaines conduites qui sont contraires aux dispositions qui régissent le fonctionnement de l’Assemblée Nationale.
Avec ce présent article qui fait suite à l’enquête menée par notre Rédaction, il est temps que les mesures draconiennes soient prises pour contrecarrer ce dont le président Laurent Ngon Baba et ses proches tenteraient d’opérer comme gestion, en voulant procéder déjà à un mouvement du personnel qui est monnayé à coup de billets de banque.
L’alerte est lancée à qui veut l’entendre. Le mouvement général du personnel de l’Assemblée Nationale ne peut se faire aucunement par la discrétion comme le pense l’honorable El-Hadj Moussa Laurent Ngon Baba. S’il était question pour son Cabinet c’est normal, il a tout ce pouvoir de choisir qui peut travailler plus proche de lui. Mais, faire du mouvement du personnel de l’Assemblée Nationale d’un choix personnel, traduisant ainsi sa volonté d’abus du pouvoir, c’est créer une fois de plus une tension dont les conséquences ne seront pas différentes de celles qui sont à l’origine de « l’enterrement politique » de Meckassoua.
Hervé BINAH,