Bangui, le 06 mars 19
En août 2018, Khartoum la capitale soudanaise a accueilli les premiers pourparlers des leaders des 4 principaux groupes armés. Après ces discussions, les participants sont parvenus à un accord d’entente concernant la sortie de crise.
Après la signature dudit accord, les parties prenantes ont témoigné leur reconnaissance au Président du Soudan Omar El-Béchir et le peuple soudanais pour l’accueil chaleureux. Ils ont aussi exprimé leur gratitude envers la Russie pour avoir contribué dans l’a tenue de ces pourparlers, en soulignant les efforts indéfectibles de cette dernière pour régler la situation en RCA.
Il est lieu de rappeler que tous les observateurs, hormis les représentants de l’ONU, ont salué l’engagement des diplomates russes pour leur médiation dans ce dialogue entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés. Moscou, contrairement à l’ONU, a choisi une position neutre et n’a pas tenté d’imposer aux parties prenantes son avis, ni sa position. La communauté internationale, dont le commissaire à la paix de l’Union Africaine Ismail Chergui, a maximisé la contribution des diplomates russes dans la mise en œuvre de ce processus de la stabilité de la RCA.
Pour certains experts, les pourparlers de Khartoum ne devraient pas abouti si la Russie n’use pas de sa volonté à y contribuer pleinement. Selon eux l’Occident, qui a des intérêts pour les minerais centrafricains, aurait tenté de mettre des « bâtons dans les roues » des contributeurs pour la signature de cet accord de paix.
« La Russie a investi pour la RCA en un an, beaucoup plus que l’Occident qui n’arrive pas à le faire près d’un siècle » déclarent les analystes politiques. Outre le soutien diplomatique de la Russie, les spécialistes soulignent que celle-ci a beaucoup contribué dans divers domaines, entre autres, le domaine sécuritaire, économique, culturel…L’exemple palpable concerne la livraison d’armes à la RCA et la formation de ses forces armées.
@Hervé BINAH,