Bangui, le 01 février 22
Comme à l’accoutumée, chaque année, le personnel des différents services ministériels adressent des vœux de nouvel an au chef du département. Ce geste symbolique sert à conserver les relations conviviales entre les différents membres comme dans une famille. C’est dans cette optique que tout le corps judiciaire a souhaité ce 31 janvier 2022 leurs vœux au Ministre Arnaud Djoubaye Abazène dans la salle du banquet de l’Assemblée Nationale ceci dans le but de consolider la bonne collaboration entre les acteurs judiciaires autour de celui qui est considéré comme le charpentier de l’architecture judiciaire centrafricaine.
Prenant la parole dans son discours de circonstance et voulant justifier le bien-fondé de la cérémonie, le Ministre Arnaud Djoubaye Abazène a précisé qu’: « Il est de tradition qu’à l’occasion du nouvel an, l’on se présente réciproquement des vœux, les meilleurs. L’an 2022 qui commence, m’offre ainsi l’occasion de vous présenter individuellement, ainsi qu’à vos familles respectives, mes vœux les meilleurs, de santé, et de réussite dans toutes vos entreprises. Je voudrais de prime à bord au nom de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, Président des Organes de Gestion des carrières des Magistrats et juges et en celui du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, vous remercier et vous féliciter pour la qualité de votre engagement pour la cause de la justice dans notre pays. Vous remercier pour la collaboration avec la chancellerie. Je suis convaincu que la tâche n’est pas aussi simple. Nous pouvons parfois déplaire. C’est pour la bonne cause de la justice ».
Il a par ailleurs rappelé que la qualité des uns et des autres est un atout pour tout le système judiciaire centrafricain car, chaque acteur a quelque chose à donner pour la réussite de cette noble mission pour le bonheur de toute la population selon le cahier des charges confié par le Premier ministre Henri-Marie Dondra, chef du gouvernement :« C’est aussi l’occasion de vous interpeler, en votre qualité d’acteurs judiciaires, à faire une introspection sur le rôle que vous avez eu à jouer véritablement, chacun, à différents postes occupés, pour la promotion de la crédibilité de la justice et les droits humains dans notre pays ».
Le Ministre Arnaud Djoubaye Abazène poursuivant son discours de circonstance a profité de la circonstance pour tracer les grandes lignes de son département aux acteurs judiciaires après quelques mois de service. « Je voudrais saisir cette opportunité pour vous tracer la ligne directrice du département dont j’ai la charge et qui se résume en ces quelques mots : la promotion aux agents qui travaillent en bonne conscience, la sanction aux agents qui violent les obligations de leur charge » une exigence si chère au président de la République exprimée lors de la dernière rentrée judiciaire.
D’autre part, il a exhorté pour la bonne réussite du département que les acteurs judiciaires prennent conscience de l’importance de leur noble mission : « Je voudrais à ce propos être bien entendu et compris qu’aucun manquement d’un agent du service public de la justice, au devoir de sa charge ne saurait être toléré.
A contrario, ceux qui se feront montrer positivement seront récompensés. Mon leitmotiv est désormais : «travaillant tous à la renaissance et à la crédibilité de la justice de notre pays ». Point n’est besoin de rappeler que seul une justice juste, équitable et crédible est gage d’une sécurité juridique et judiciaire rendant ainsi attractif l’environnement socio-économique centrafricain les victimes ont soif de la justice pour laquelle nous avons solennellement prêté serment pour en servir la cause.
Mesdames et messieurs, après ces quelques mots devant nous servir désormais de fil conducteur, je voudrais vous inviter à joindre l’utile à l’agréable car c’est aussi pour ça que nous nous sommes réunis en partageant le peu que le département a mis à notre disposition. La plus belle femme du monde ne peut offrir que ce qu’elle a, je vous prie de bien vouloir accepter ce symbolique repas », a-t-il clos ses propos.
Au demeurant, le Ministère de la justice par le biais du son premier responsable voudrait rendre la justice équitable à tous dans le but de permettre aux Centrafricains de comprendre les réalités de l’heure et d’avoir confiance à la justice de leur pays. D’où nécessité de valoriser ce secteur qui depuis longtemps s’est déshabiller de sa robe de noblesse.
