Centrafrique : Le général fuyard candidat du KNK François Bozizé quitte son KGB de Bossangoa

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Bangui, le 19 déc. 20

Après l’annonce de l’attaque par les Russes et certains contingents de la Minusca en rage de maintenir la paix en République centrafricaine surtout en ce moment où l’on se prépare à faire entrer le pays dans le cercle des grandes nations démocratiques.

Selon une source digne de foi, depuis l’invalidation de la candidature du candidat du KNK à la présidentielle pour les élections de 2020-2021, le général rebelle François Bozizé s’est retiré comme un loup dans la ville de Bossangoa où il s’est lancé dans la signature des deals avec les mercenaires criminels qui essaiment dans  ce pays depuis le déclenchement de la dernière crise militaro-politique.

Ce général et ancien chef d’Etat reconnu dans les coups d’Etat et l’association des malfaiteurs, n’est pas dans son premier forfait. Tombeur du président démocratiquement élu Ange-Félix Patassé, cet homme a du sang à l’œil et cherche à tout prix même pour sa propre tête, de reprendre le pouvoir par les armes : « Nous ne savons pas ce que ce général et ancien rebelle cherche encore. Après dix années de règne marqué par les actes ignobles, il cherche encore à venir reconquérir le pouvoir qui lui avait été arraché par un civil en 2013 Michel Djotodia. En s’installant dans son KGB, il ne cesse de compromettre la bonne tenue des élections par son plan diabolique. C’est l’homme à abattre à tout prix car, tant qu’il sera libre, le Centrafrique n’aura pas de paix. Qui peut ignorer ce qu’il a fait dans ce pays depuis sa prise de pouvoir en 2003 ? Comme il sait bien prendre ses jambes au coup quand il est face à un redoutable, voilà un général qui prend encore fuite face à une armée russe et l’intervention des soldats rwandais », a affirmé une source politique de la capitale centrafricaine.

Selon une autre source, le général fuyard a tissé une alliance avec Al Katim, Ali Darassa, Sidiki, Ndomaté Mokpem et autres dans le but de replonger le pays dans le feu et le sang comme il sait bien le faire. Les mêmes causes produisant les mêmes effets en Centrafrique, le plan de 2013 est en train d’être tracé par le général François Bozizé : « L’unique souhait du président fondateur du K NK est toujours de mettre ce pays en difficulté. Comme des Centrafricains ont perdu leur vie à cause de sa politique de déstabilisation des régimes ? Aujourd’hui pendant que le président Touadéra cherche à reconstruire ce pays détruit par ses vautours politiques. Le pays veut aller aux élections on ne veut plus la prise du pouvoir par les armes. S’il tue tous les Centrafricains, sera-t-il le président des cadavres ? », S’interroge cette source.

Comme dans le passé, le général fuyard a demandé à ces rebelles qu’en cas de prise de pouvoir comme en 2003, ils devront avoir trois jours pour se servir à bouche que veux-tu. Cette politique ne fait que retarder le développement de ce pays car, à chaque dix, ans, il faut un coup d’Etat et des pillages. Alors que le pays prenait déjà un développement avec la politique du président Touadéra, voilà que ces efforts bientôt vont être plongés dans l’eau.

Selon une source, le général fuyard a un appui du Tchad d’ Idriss Deby qui s’est toujours présenter comme le faiseur des Chefs de l’Etat en Centrafrique. Dans cet élan de déstabilisation du régime de Bangui, ces mercenaires criminels tchadiens sont entrés par Kabo, Moyen Sido avec toute la bénédiction du président Tchadien comme fut le cas en 2003 quand ce criminel de Bozizé et ses fils avaient décidé de  marcher sur Bangui. Et comme ils ont toujours considérés le Centrafrique comme leur chasse gardée, ils ne peuvent que vivre dans l’animosité en refusant d’obéir aux acquis de la démocratie où la décision revient au peuple souverain. Bozizé doit comprendre qu’il joue avec le feu lorsqu’il pense qu’il a le pouvoir sur toute la population.

On sait tous et ce n’est pas un secret pour personne le clan criminel de Bozizé et les mercenaires tchadiens et soudanais ne vise que la perturbation du processus électoral afin d’attirer l’attention de la communauté internationale qui va plaider pour une transition politique ou pour un dialogue inter centrafricain qui pourrait se tenir soit au Congo de Sassou Nguesso  soit au Soudan comme fut le cas avec l’Accord qui a donné accession aux groupes armés qui sévissent encore dans ce pays.

Le problème qui inquiète est celui du silence des chefs de l’Etat de la CEEAC et de la force onusienne de la Minusca qui est en Centrafrique dans le cadre de la paix. Comment comprendre que la Minusca qui est mieux armée, mieux payée et mieux équipée ne parvienne pas à mettre hors d’Etat de nuire ce groupe terroriste formé par François Bozizé car, ce type est dangereux pour l’avenir de ce pays.

@Herman THEMONA, 

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