Bangui, le 20 juin 18
En prélude à la festivité commémorative de la Journée Mondiale des Refugiés (JMR) édition 2018, de cette année M. BUTI-KALE Représentant/Résident du Système des Nations-Unies en charge des Refugiés (UNHCR) en République Centrafricaine a fait une déclaration à la presse le vendredi dernier 15 Juin 2018 au siège de son institution.
Il faudrait préciser qu’au cours de sa déclaration M. BUTI-KALE Représentant/Résident du Haut-Commissariat des Refugiés en République Centrafricaine s’est appesanti d’une manière minutieuse sur la situation gravissime que vivent quasiment les réfugiés en Afrique et qui est le plus souvent caractérisée par les conflits mais le plus fréquemment par les conflits militaro-politique en ces termes : « Avec l’éclatement, la récurrente, la persistance et l’intensification des conflits plus de soixante-dix millions de personnes sont arrachées de leurs foyers partout dans le monde neuf sur dix d’entre elles se trouvent dans leurs propres pays ou dans les pays voisins et l’impact est colossale sur les réfugiés eux-mêmes sur les communautés qui leurs ouvrent les portes.
Aujourd’hui plus que jamais, le soin des refugiés doit être une responsabilité mondiale et partager, il est temps de faire les choses différemment et un nouveau modèle à l’essai donne des résultats positifs, il est fondé sur l’équité et la justice ainsi que sur les valeurs et les normes humanitaires »a-t-il fait savoir. Toutefois, poursuivant ses propos M. BUTI-KALE affirme « Les pays et les communautés doivent recevoir un soutien plus systématique et durable lors qu’ils assument la tache de venir en aide aux familles déracinées.
Les réfugiés eux-mêmes doivent être accueillis dans leurs nouvelles communautés, recevoir et offrir la chance de réaliser leurs potentiels. De plus des solutions s’imposent pour aider les réfugiés à rentrer chez eux lorsque les conditions le permettent ou à reconstruire leurs existences ailleurs. Le pacte mondial sur les réfugiés dont l’adoption est prévue cette année vise la concrétisation de ses objectifs.
Il est essentiel d’adapter les lois et les politiques toutefois ce sont les populations et les communautés locales qui se retrouvent en première ligne à l’arrivée des refugiés et leurs accueils changent complètement de vie. Entre le rejet et l’exclusion, entre le désespoir et l’espoir et entre être laissés pour compte et construire un nouvel avenir c’est là que commence le partage la responsabilité à l’égard des refugiés.
Nous voyons cette dynamique à l’œuvre chaque jour à Beyrouth au Liban, au Bangladesh, en Ouganda, à Francfort en Allemagne, à Lima au Pérou et ici même en Centrafrique »a-t-il déclaré.
Soulignons de passage, que la Journée Mondiale du Réfugié 2018 a pour thème « Travaillons Ensemble pour des solutions durables en faveur des Réfugiés et Déplacés internes en RCA ».
Bien ANDALLA,