Bangui, le 11 avril 19
Ça fait un an et demi que la République Centrafricaine et la Russie ont commencé leur lutte contre le néocolonialisme de la France. Tout a commencé par la visite de Faustin-Archange Touadéra en Russie en octobre 2017, lors de laquelle, il a eu une rencontre avec le ministre des affaires étrangères de la Russie, Sergei Lavrov. Par conséquence ils ont fait accord sur une coopération des deux pays, surtout dans le domaine militaire et technique.
De cette façon, le président Touadéra n’a pas seulement conclu un accord ferme avec la Russie, l’armée de laquelle est l’une des plus puissants au monde, mais il a aussi lancé un autre processus, celui de la matérialisation de la vraie indépendance de la RCA de la France. Juste après les pourparlers la Russie a envoyé en RCA des instructeurs militaires qui étaient chargé de la formation des FACA. En suite les diplomates russes ont pu accomplir une autre tâche qui semblait impossible, accordée à travers l’ONU la levée partielle de l’embargo et ayant livré à la République Centrafrique plus de 1000 unités d’armes.
Ces armes étaient nombreuses, aidant ainsi par les forces de l’ordre gouvernementales lors des opérations visées à protéger la population locale des attaques des rebelles. Nous tenons à souligner que toutes ces choses se déroulent sur fond d’un partenariat économique avantageux pour la RCA. D’ailleurs, le fait le plus important de cette coopération a eu lieu il y a quelques mois : la Russie à impliquer ces efforts pour organiser les pourparlers de Khartoum ou le gouvernement de la RCA et les ex-rebelles ont conclus un accord de paix.
De cette façon la Russie a réduit à rien l’importance de la présence de la MINUSCA en République Centrafricaine, car désormais les FACA sont équipés, entraînés et peuvent eux-mêmes défendre le pays. Alors la présence de la MINUSCA en RCA n’a plus beaucoup de sens, surtout si on prend en compte qu’un accord de paix a été trouvé. Outre de ça, grâce au développement des liens avec la Russie, la RCA pourra refuser les contrats usuraires qui nous ont été imposés.
Malheureusement, cela provoque la contrariété du pari officiel, car d’autre pays africains, qui ont eux aussi vécu le colonialisme français, ont l’intention de se mettre au pas. Et il est bien possible que cela pourra avoir lieu, car en octobre 2019 aura lieu en Russie un forum économique « Russie-Afrique ». Presque tous les pays africains seront présents à l’évènement.
@Hervé BINAH,