Centrafrique : La Présidence de la République table sur l’impunité zéro face aux leaders de la COD20 qui s’agitent sur leurs forfaitures

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Bangui, le 09 novembre 21

L’incident du 1er novembre dernier provoqué par le contingent égyptien de la Minusca, coûtant la vie à une jeune fille de 16 ans nommée Lumière Joie De Sagesse continue de susciter la réaction des autorités centrafricaines. Le porte-parole de la présidence de la République a relevé avec précision que c’est la 4ème fois que ce type de situation s’est présenté, s’agissant des véhicules d’un contingent de la Minusca d’aller filmer la résidence du président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra de Boy-Rabe dans le 4ème arrondissement de Bangui.

«Le mensonge court très vite. Alors que la vérité court tout doucement», dit-on. Petit à petit, la vérité est en train de triompher suite à l’incident qui s’est produit le 1er novembre dernier aux alentours de la résidence du président Touadéra dans le 4èmearrondissement de Bangui provoqué par le contingent égyptien de la Minusca.

Au lendemain de cet incident, c’est-à-dire, le 2 novembre dernier, la Minusca, par la voix de son porte-parole, Vladimir Monteiro, voulait donner la responsabilité de ce drame qui a coûté la vie à une fille de 16 ans nommée Lumière Joie De Sagesse, aux éléments de la garde présidentielle qui ont ouvert le feu suite au refus de ce contingent d’obtempérer et a très vite sorti un communiqué.

 «Les éléments de la garde présidentielle aperçoivent un véhicule estampillé UN remonté sur la pente. Ils se sont renseignés, mais ce véhicule n’était pas attendu. Quand le véhicule est arrivé au rond-point à quelques mètres de la résidence du président Touadéra. Ces éléments de la garde présidentielle ont leur a fait signe de faire demi-tour. Le véhicule de ce contingent de la Minusca était parti loin faire demi-tour et arrivé à l’entrée de la résidence du président Touadéra, certains occupants de ce véhicule ont sorti leurs appareils (téléphone) en train de faire des photos. Ce qui est formellement interdit», a-t-il précisé.

Et Albert Yaloké Mokpème de s’ajouter que «là où le comportement a été trouvé de suspect, c’est lors que les éléments de la garde présidentielle font signe au véhicule de s’arrêter. Parce que le lundi 1er novembre dernier, c’est la 4ème fois que ce type de situation s’est présenté. Les véhicules UN ont leur dit de faire demi-tour. Ils font demi-tour. On les demande de s’arrêter, ils s’arrêtent. On efface les images qu’ils ont prises. Et ce véhicule du 1er novembre n’a pas obtempéré et refusé de s’arrêter et s’est mis à s’accélérer et heurte une jeune dame. C’est à partir de ce moment que les éléments de la garde présidentielle commencent à crier en tirant des coups de feu en l’air pour intercepter le véhicule. Comme le véhicule ne s’arrête pas, c’est là qu’ils ont mis à tirer dans les pneus. Voilà, c’est ce qui s’est passé», a-t-il insisté.

Le porte-parole de la présidence de la République a rejeté en bloc les propos du porte-parole de la Minusca qui a annoncé le mercredi 3 novembre dernier que ce véhicule de la Minusca qui a heurté cette jeune fille de 16 ans a perdu l’entrée principale de leur caserne pour franchir le dernier périmètre de sécurité de la résidence du président Touadéra.

Sur cet incident, ce dernier n’a pas laissé une carte blanche à la Minusca. «Premièrement, nous constatons qu’il y a une violation de domicile. La résidence du président de la République n’est pas un lieu de tourisme. La résidence du président de la République n’est pas un lieu où on peut venir faire des photos, alors que c’est interdit et les forces internationales le savent très bien», a-t-il relevé sur un ton fort.

Le porte parole de la Présidence n’a pas laissé de côté la participation du président Touadéra à la COP26 avec son discours prononcé. Ce dernier de dire que la délégation centrafricaine présente à cette rencontre mondiale, notamment le ministre Thierry Kamach et les experts du Ministère de l’environnement voire ceux du PNUD qui sont de la partie, ont prouvé suffisance que la RCA taille parmi les autres pays du monde. Concernant l’affaire de la procédure de levée de l’immunité de certains députés qui sont membres de la COD-20, laquelle, le PAN Sarandji a suspendu la procédure au niveau du parlement, le porte parole de la Présidence de conclure ces leaders politiques ont peur de la justice. S’ils ne se reprochent de rien, ils devraient se présenter aux juges pour se défendre.

@Jacko

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