Bangui, le 07 janvier 20
Le général d’opérette François Bozizé qui a engouffré la RCA dans une profonde crise militaro-politique, l’abandonnant ainsi aux mains des sanguinaires de guerre en 2013, est de retour à Bangui après son séjour éhonté d’exil en Ouganda.
Sous son régime, l’Armée bien que divisée, disposait de plusieurs poudrières d’armes au Camp de Roux, Camp Beal, Camp Kassaï, Bossembélé, Benzambé, Camp Leclerc à Bouar et que sais-je encore? Tous ces Camps militaires disposaient des poudrières d’armes dont les clés ont été gardées par François Bozizé et il continue de le garder en devers de lui.
Bozizé confisquait les clés et les seleka ont cassé les poudrières pour ramasser les armes et le chasser du pouvoir en 2013. Bozizé son règne a fait couler des sangs, lui avec ses fils qui étaient des demi-dieux et ses proches “tu me connais”, massacraient, torturaient, et tuaient comme bon leur semble. La vie des gens n’avait aucun sens pour ces sanguinaires bozizistes qui géraient le pays comme leur patrimoine personnel.
Le ministre conseiller spécial du président Touadéra, Fidèle Ngouandjika lors d’une émission sur une radio de la place, a demandé clairement au général peureux François Bozizé de montrer là où il cache les clés de ces poudrières. Même si certaines de ces poudrières sont cassées, Bozizé sait là où se trouve encore celles qui ne sont pas encore cassées. Et il refuse de montrer parce qu’il entend encore utiliser ces armes pour ses intentions pouvoiristes.
Aujourd’hui, toute la population centrafricaine et les forces de défense et de sécurité (FDS) emboîtent le pas à Fidèle Ngouandjika, en demandant à ce que Bozizé et ses poulains sanguinaires restituent les clés de ces poudrières. C’est une exigence dont la réponse doit être imminente. Bozizé, ses fils et ses “tu me connais” doivent montrer l’endroit exact où ils cachent les clés de ces poudrières. A qui ont-remis ces clés? Les gardent-ils encore en devers eux? Le people centrafricain veut un éclairage pour que justice soit faite.
@Jéremie KOTAYE,
