Centrafrique : La MINUSCA et l’UA entretiennent-elles l’escroquerie ?

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Bangui, le 19 sept. 18

Dans des plaintes des gérants de trois motels dans la ville de Bouar qui nous sont parvenues, l’affaire qui implique la MINUSCA et l’Union Africaine dégage sur le plan juridique une odeur de pure escroquerie dont se seraient rendues coupables ces deux grandes institutions internationales.

En effet, l’affaire remonte au mois d’août dernier où les Panélistes de l’Union Africaine en charge des préparatifs du dialogue inter centrafricain avaient organisé dans la ville de Bouar, une rencontre avec les responsables de quatorze (14) groupes armés. Et  dans ce cadre que la MINUSCA et l’UA ont fait loger les différentes délégations des groupes armés invités pour la circonstance dans trois motels de la place notamment le Motel BAMARA, le Motel LA NAISSANCE et le Motel l’UNITE.

Voilà qu’à la fin des pourparlers de Bouar, les factures d’hébergement des représentants des groupes armés dans ces trois motels sont restés impayés jusqu’à ce jour où les gérants sont obligés de porter l’affaire au grand public ce qui a permis justement à notre Rédaction de se saisir du dossier.

Si ces allégations s’avéraient vraies, il n’y à aucun doute d’affirmer que la MINUSCA et l’UA sont prises la main dans le sac dans un acte d’escroquerie car comment comprendre que ces institutions puissent organiser une importante réunion à un endroit du pays où il fallait faire déplacer, loger, et prendre en charge tous les participants sans pour autant prendre la simple disposition du règlement des frais d’hébergement. C’est donc normal que l’on puisse s’interroger sur le sérieux de ces gens de la MINUSCA et de l’UA qui sont ici en Centrafrique.

Cependant il ne faudrait pas perdre de vue que c’est ce genre de comportement belliqueux et criard des responsables de certaines institutions internationales en RCA qui est à la base d’une colère de la population qui attend juste une petite occasion de dérapage de ceux-là qui justifient leur présence ici comme étant des sauveurs, pour engager contre ces derniers un véritable bras de fer.

Et puisqu’un adage bien connu dit que « il n’est jamais trop tard que jamais », il revient donc à la MINUSCA et à l’UA de réparer très rapidement ce tort qu’elles ont fait à ces motels de Bouar car l’on apprend déjà que les responsables se préparent déjà pour saisir la justice sur cette affaire.

A suivre…

Herman THEMONA,

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