Bangui, le 02 février 21
Aux grands maux, les grandes solutions a-t-on coutume de dire dans le langage humaniste. Après une longue période de turpitude dans certaines localités de la République centrafricaine, progressivement, le pays sort de l’ornière.
Ce n’est un secret pour personne ni une scène de la mythologie grecque depuis l’entrée dans les maquis par François Bozizé après l’invalidation de sa candidature par la cour constitutionnelle suite à ses nombreux forfaits tant avant sa prise de pouvoir en 2003 que durant son règne qui a été marqué par des graves violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international.
Mais comme l’histoire est toujours notre miroir, elle est souvent au-dessus de nos attentes. C’est dans ce contexte que l’ancien rebelle François Bozizé a préféré reprendre les chemins des massacres en créant une coalition des groupes armés surtout en s’associant avec ceux qui ont été à l’origine de sa sortie par la petite porte. Quoi d’étonnant si de nos jours une coalition telle la CPC a voulu reprendre le pouvoir par les armes. Et comme dans toute chose, les populations sont les principales victimes, la CPC de François Bozizé s’est lancée progressivement dans une guerre de conquête territoriale exposant ainsi le peuple centrafricain et ceux qui habitent ce pays dans une insécurité alimentaire sans pareil. Voyant ainsi que les forces spéciales russes et rwandaises associées aux FACA, FSI et la Minusca étaient en pleine forme sur le terrain, la CPC a changé de stratégie en s’assumant dans les actes de braquage, des massacres et des vols en main armée. Ce qui a poussé le gouvernement à prendre ses responsabilités de multiplier des patrouilles et la chasse aux sorciers dans les villes occupées jadis par ces criminels de grand chemin.
C’est donc des efforts conjoints qui font stabiliser les villes de provinces de nos jours. Les Centrafricains avec cette prouesse peuvent maintenant vaquer à leurs occupations quotidiennes avec toute quiétude car, la récréation est terminée. Ne dit-on pas souvent que chaque chose a son temps sur cette terre ? Ainsi, le temps des massacres de la CPC est terminé, de nos jours, force reste à la loi qui doit se faire par le matraquage de tous les criminels dans ce pays du nord au sud et de l’est à l’ouest.
Seulement, cette victoire doit se poursuivre avec le ratissage sur le corridor Bangui-Beleko qui est l’unique source de ravitaillement en Centrafrique : « Le travail qui se fait sur le terrain de nos jours, est très appréciable par le commun des Centrafricains. Ce qui signifie que le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra est un homme de parole. Il a promis à son peuple une nouvelle recette qui cadre avec ses ambitions. C’est dans ce sens qu’il a mis des moyens avec ses partenaires pour que le pays soit nettoyé des ordures qui essaimaient dans ce pays comme les abeilles. Nous attendons impatiemment que le même travail soit fait sur le corridor Bangui-Beleko pour que le panier de la ménagère soit allégé », a témoigné.
@Bienvenu ANDALLA,