Centrafrique : la classe politique et la société civile sont contre la stabilité dans le pays ?

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Bangui, le 21 févr.-19

Doucement et sûrement, la République Centrafricaine tend vers sa stabilité avec la volonté réelle des autorités élues démocratiquement qui mettent en œuvre les projets de relèvement national. D’une part, si les centrafricains ont témoigné de leur confiance à accompagner le processus engagé de rétablissement, d’autre part, une frange de cette population qu’il s’agisse bien des hommes politiques et les leaders de la société civile ne se sont pas montrés alignés derrière cette dynamique de développement.

Pour rappel, les principes fondamentaux de la lutte politique disposent quelque part que les points de vue peuvent être divergents. La démocratie l’exige même ! Mais, s’il est question de lutter pour l’intérêt national, toutes les entités doivent convergent ensemble une vue de sauver la PATRIE. Ceci est valablement pour la société civile qui ne fait que défendre l’intérêt suprême du peuple. C’est qu’on a vu ailleurs !

Sous d’autres cieux, les leaders des deux entités citées ci-haut évoluent rien que dans la logique de développement de leur pays, en s’alignant une fois si l’intérêt de la nation est menacé, aux côtés de leurs dirigeants pour sauver la situation.

En Centrafrique, cette problématique est toute contraire. Dans les années 60 où les premières crises politiques ont commencé sous les régimes Dacko et Bokassa, la classe politique et la société s’étaient montrées au moins à l’époque, responsables pour défendre le peuple, si même qu’il y’avait une répression qui ne dit pas son nom.

Dans les années 80 et 90, cela a été la même chose jusqu’en arrivée en 2003 au coup d’état militaire de l’ancien président François Bozizé. Justement ! C’est sous le règne de Bozizé que les choses étaient devenues plus pires avec l’attitude aussi hypocrite des leaders politiques et ceux de la société civile qui se faisaient soucieux de la crise que traversait la RCA alors qu’en réalité, ces derniers ne militaient que pour leur propre intérêt, s’agissant du départ de Bozizé afin qu’ils soient accrochés à la « mangeoirie ».

C’était dans ce sens que les leaders politiques et de la société civile manœuvraient pour que le pays soit basculé dans cet état actuel lequel, le président Touadéra et son gouvernement, avec l’appui notamment des partenaires au développement, sont au pied du mur en vue de relèvement qui est en nette progression.

A voir de près dans cette situation, ces mêmes entités qui ne se soucient aucunement de leurs compatriotes, continuent allègrement leur attitude qui n’est pas celle d’aider le pouvoir en place à gérer le problème qui concerne la vie de la nation.

L’exemple concret est l’évènement majeur qui vient de produire dans le pays où le monde entier s’est félicité de l’engagement des autorités centrafricaines à ramener la paix dans le pays.

Au fait, c’est l’accord de paix et de la réconciliation signé entre le gouvernement et les groupes armés. Selon les dispositions de cet accord qui exigent sa mise en œuvre immédiate. Du coup, les tractations politiques commencent et les hommes politiques voire ceux de la société civile en profitent de l’occasion pour perturber le régime de Bangui.

Au lieu de constituer une force pour aider leurs dirigeants à mettre résolument cet accord en application, en leur proposant d’autres pistes pour sauver l’intérêt de la nation, ces derniers contre toute attente, se mettent à tirer le drap de leur côté pour ainsi argumenter la non maitrise de la gouvernance par le président Touadéra.

Parlant-le franchement entre nous ! L’heure n’est pas à la division inutile qui n’a pas son sens, même s’il a son sens pour les leaders politiques et de la société civile qui, par pure méchanceté, font tout pour qu’il y’ait glissement dans la mise en œuvre de cet accord de paix.

Les leaders politiques et de la société civile, connus et qui sont animés que par l’esprit de troubles dans le pays, doivent se référer à la question du patriotisme où face aux menaces des ennemis de la nation, les rangs devraient se resserrer pour soutenir le gouvernement afin que la paix souhaitée sur toute l’étendue du territoire national soit tangible.

Herman THEMONA, 

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