Bangui, le 22 avr. 21
La perte d’un digne fils d’Afrique qui a lutté pour son pays qui a le même destin que la République centrafricaine est très controversé de nos jours dans tout le contient et précisément en Centrafrique suite au rôle négativement joué sur le plan diplomatique. Le plus comique de nos jours est la situation du général fuyard centrafricain qui entend déjà sonner la fin de son règne.
La mort de Deby n’est pas celle d’un chien domestique, mais la disparition d’un fervent guerrier qui est tombé sur le champ de bataille prouvant qu’il était un soldat qui a juré pour l’amour de son pays. Les faits parlent d’eux-mêmes et de leur monde sur les réalisations et la lutte contre le grand terrorisme en Afrique : « Le continent africain vient encore de perdre un digne fils qui a marqué positivement l’histoire de son pays et de la sous-région de la CEEAC. Il restera dans les mémoires des Africains comme Patrice Lumumba, Ruben Um Nyobè Barthélémy Boganda, Kadhafi et bien d’autres », a témoigné une source politique centrafricaine.
Cependant, les Centrafricains ont gardé un mauvais souvenir depuis la chute du président feu Patassé où ce digne fils s’était impliqué personnellement et militairement au côté du putschiste Bozizé pour déstabiliser le régime démocratique de Bangui. Dès lors, cet homme d’Etat était devenu le Conseiller toxique de François Bozizé en toute mauvaise chose peut-être avec le soutien des puissances occidentales.
Bozizé, orphelin de parrainage devrait en principe se rendre pour mériter une mort apaisée dans un lit d’hôpital au lieu de voir son cadavre dévorer par les bêtes féroces qui n’attendent que son dernier jour pour festoyer avec la chair d’un homme qui a plus fait de mal que de bien à son peuple : « Bozizé est face à son bulletin de paie. Son parrain s’en est allé sans lui dire son dernier testament qui, pourtant se trouve au royaume des morts et où chacun doit répondre de ses actes. D’ailleurs, il est un diacre ou en fait un pasteur qui maîtrise les derniers jours sur terre. La complicité de Bozizé avec Deby dans le plan de déstabilisation du Centrafrique est monumentale au point où les Centrafricains ne peuvent pas vite cicatriser les plaies de cette guerre meurtrière ayant banalisé la dignité humaine en Centrafrique », a lâché une autre source banguissoise.
Déjà François Bozizé a des mains liées car, il ne sait plus où aller pour se cacher face à la puissance de frappe des FACA et les forces spéciales russe et rwandaise qui sont déterminées de nettoyer les ordures nuisibles dans ce pays. La mort de Deby, une libération du peuple centrafricain ?
On ne peut pas se féliciter face à la mort d’un prochain. Cependant, il y a des indices dans la vie qui poussent parfois le commun des humains à vouloir demander le départ précoce de certaines créatures qui marquent négativement leur présence sur cette terre qui se veut un lieu de pèlerinage qui nous permet d’espérer une place importante au ciel où séjourne aujourd’hui le père fondateur centrafricain Barthélémy Boganda.
On se souvient pour mémoire que depuis le déclenchement de la dernière crise militaro-politique avec la formation de la coalition Séléka majoritairement des musulmans nationaux et des peuhls venus de tous les pays surtout du Tchad, du Soudan, du Niger et du Cameroun tous sous le haut patronage de Deby et la bénédiction de la puissance colonisatrice. Le tableau est amer avec des massacres sur toute l’étendue du territoire national, les incendies des maisons et des villages entiers, des viols des femmes et des jeunes filles sans toutefois oublier l’exploitation illicite des ressources naturelles du pays. Le schéma tracé par Bozizé a échoué avec la mort de Deby.
@Bienvenu ANDALLA,