Centrafrique : Face à face des Responsables et délégués du personnel de la SUCAF avec les professionnels des médias sur la fermeture du site de Bangui par les services des impôts

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Bangui, le 07 juillet 18

Les Responsables et les Délégués de la société SUCAF ont échangé ce vendredi 6 juillet 2018 avec les professionnels des médias au sujet de la fermeture du site de conditionnement de Bangui par les services des impôts. L’occasion étaient donc donnée aux interlocuteurs des Hommes de la presse d’éclairer la lanterne du grand public sur cette situation qui prévaut sur le site de Bangui et les conséquences qui y ont en découlent.

D’entrée de jeu, M. Martin AKEM, Directeur du site de Bangui a fait savoir la situation que connaît présentement la SUCAF découle d’un malentendu qui porte sur les TVA de 2017. IL a indiqué que le Gouvernement avait accordé une exonération à la SUCAF pour payer 5% des TVA sur son stock des produits de l’année 2017.

Par la suite, il a eu un contrôle sur ce stock de 2017 qui n’a pas été achevé mais voilà que la SUCAF a été mise en demeure pour non-respect de paiement des TVA de 2018 qui s’élève à 19% puis, les services des impôts sont venus fermés les portes du site de Bangui à la date du 28 juin dernier, 2018.

M. AKEM a précisé que les négociations avec le Gouvernement se poursuivent et le souhait de la SUCAF est de voir aboutir très rapidement ces négociations afin que les activités du site de Bangui reprennent pour éviter une pénurie ou encore une augmentation anarchique des prix sur les marchés.

Après l’intervention de M.AKEM, c’est le Directeur du site de Ngakobo M. Emmanuel OUÏMON qui a pris la parole pour s’appesantir les impacts sociaux que cette crise au niveau du site de Bangui pourrait avoir sur l’ensemble du site de Ngakobo qui emploie mille personnes dont une centaine de permanents.

Poursuivant, le Directeur OUAÏMON a indiqué que présentement la fermeture du site de Bangui, les quatre mille huit cent (4800) tonnes de sucre qui sont stockés sur le site de Ngakobo sont menacés et les dix mille personnes déplacées qui se trouvent tout autour du site courent le risque d’être pénalisées car celles-ci bénéficient des soins, de l’eau et de l’électricité leur offre gratuitement. Lui aussi, tout comme AKEM appelle à un dénouement rapide de la situation du site de conditionnement de Bangui.

De son côté, Madame Reine Sonia BAMBOU, Déléguée du personnel de la SUCAF a déploré le fait que la fermeture du site de Bangui a mis dehors le personnel qui supporte sur lui, toute une charge familiale. Aussi, elle a évoqué les plaintes des consommateurs qui s’insurgent déjà contre l’augmentation des prix du sucre sur le marché. Elle appelle également à une décrispation rapide de la crise afin de voir reprendre les activités du site de Bangui.

Le dernier du panel des Communicateurs sur cette rencontre à prendre la parole c’est M. Flavien NZAPAOZO qui est plaidé pour la reprise sans délai des activités sur le site de Bangui afin d’éviter de compliquer la question de mise en chômage technique qui guette déjà le personnel.

De tout ce qui précède l’on espère que le Gouvernement va être attentif aux conséquences sociales qui s’accompagne avec cette situation du site de la SUCAF de Bangui et de trouver une solution prompte pour éviter le pire.

A bon entendeur salut !!!

Bienvenu ANDALLA,

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