Bangui, le 09 févr.-21
Depuis une bonne décennie, la République centrafricaine est victime d’une crise de bonne gouvernance tant au niveau des institutions républicaines que dans les milieux associatifs. Le plus ridicule et comique de cette crise, est celui des détournements des fonds de l’Etat sous les couleurs des braquages. A qui la faute ?
Comme tout le monde sait que les ennemis de la paix ne font que mettre l’économie en difficulté, certains Centrafricains de mauvaise foi se donnent le plaisir de massacrer à leur manière, l’économie de ce pays en vidant comme un torrent en rage, les caisses de l’Etat : « Les Centrafricains ne sont plus des dupes et des enfants comme certains veulent nous le faire comprendre. C’est avec une honte au cœur que je donne mon point de vue au sujet de ce braquage qui survient au moment où un couvre-feu est décrété par le gouvernement. Une somme de 130000000 FCFA dans un bureau, c’est du ridicule pour moi. Dans un pays qui se respecte et où les hommes respectent leur fonction, est-il normal de garder une telle somme dans un simple coffre ? Le bureau du greffier est-il devenu une institution bancaire ? Certes, comme les gens disent que « Tout zo a té yé » c’est-à-dire que chacun doit manger, ce n’est pas de cette manière car, le pays a besoin de nos jours des vaillants fils qui se respectent et qui peuvent faire avancer les choses et non ceux qui jouent au petit malin. C’est une honte car, parmi ceux qui travaillent avec le président Touadéra, il y a des traitres qu’il faudrait dénoncer au grand jour », a lâché un Centrafricain lambda.
En tout cas, si l’on peut parler du braquage au centre-ville de Bangui avec ce couvre-feu où les militaires qui sont sensés monter la garde de ce ministère et les FSI qui font la patrouille la nuit après 18 heures ne parviennent pas à détecter au loin les malfrats, comment pourront-ils traquer les rebelles de la CPC lorsqu’ils vont décider de revenir sur leurs pas pour attaquer la capitale et prendre le pouvoir par les armes ? Doit-on encore demander aux forces spéciales russes et rwandaises de sécuriser nos bureaux ? Le président Touadéra et son homme de main Firmin Ngrébada, doivent comprendre que le pays est en danger, il y a trop de bras cassés dans le gouvernement qui ne cherchent que leurs intérêts et non l’avenir de la nation. Le complot contre le président Touadéra est profond et sur tous les plans. Ceux qui trahissent FAT se trouvent dans les institutions, publiques, militaires et judiciaires qu’il ne faut pas négliger. Un véritable nettoyage s’impose pour sortir ce pays de la misère. L’oracle a parlé comment privé les prisonniers de leur pension alimentaire ?
Affaire à suivre…