Centrafrique : Après le produit tramadol, un nouveau stupéfiant « Zambie » fait dégât à Bangui

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Bangui, le 11 déc. 20 

La République centrafricaine est considérée comme un laboratoire d’analyse et d’expérience. Il y a de cela quelques années, le produit Tramadol destiné à prescrire à ceux qui ont des problèmes mentales et à ceux qui ont fait des accidents graves et qui se trouvent à la traumatologie de bien se reposer pour l’apaisement de leur mémoire, devient d’emblée un produit de première nécessité pouvant servir aux taxi-motos et aux jeunes commerçants de consommer pour avoir la résistance durant toute une journée.

La consommation de ce produit a occasionné un bon nombre d’accidents dont certaines personnes ont écourté leur vie, d’autres sont devenues infirmes et bien d’autres gardent encore les cicatrices sur leur peau. L’Etat centrafricain, au regard de la gravité de la situation qui pèse énormément et sur la vie de la population, a interdit l’entrée de ces produits sur le territoire centrafricain.

Selon le service de la santé, plusieurs cas sont enregistrés sur l’ensemble du territoire : « Il y a des gens qui consomment  ce produit dans l’ignorance croyant se soigner alors qu’ils se font tuer à petit feu. Ici par exemple, au centre de Bèdè, on enregistre des jeunes qui ont perdu la raison à  cause de ce produit, l’excès est négatif mais il n’est pas bien. Il faut que le peuple centrafricain se réserve de toutes tentatives qui le pousse à utiliser de tel produit ».

Contrairement au produit tramadol, un autre stupéfiant « Zambie » se vend en ce moment dans le pays. Selon les consommateurs : «ce produit est encore plus dangereux que le tramadol».

Freddy, habitant à Bimbo précise que : « j’ai consommé ce produit par curiosité. A moins de quatre heures du temps, je me suis retrouvé dans un état d’inconscience suivi d’un profond sommeil. J’ai passé des heures à dormir. Durant toute une semaine comme si mon esprit m’a quitté et à partir de ce moment, j’ai décidé de ne plus touché à ce stupéfiant ».  A-t-il agencé.

Ce produit destiné à nuire à la santé des êtres humains est très dangereux, le ministère de la santé et le gouvernement centrafricain doivent assumer leurs responsabilités en veillant à la vente de ce produit sur le sol centrafricain afin d’éviter des cas tels que : accidents, morts tragiques, infirmités, des malades mentales…

Pour mémoire des Centrafricains, le monde entier fait face encore à la pandémie du Coronavirus qui continue de sévir dans le monde entier. A cela s’ajoute le manque de produit qui peut éradiquer à cette pandémie. A cet effet, si des experts arrivent à mettre un tel stupéfiant sur le marché et qui a si vite été consommé, ça veut dire que le monde entier est prêt à connaitre une nouvelle pandémie plus grave que le Corona virus.

Cependant, l’Etat centrafricain en particulier les services frontaliers doivent tout faire pour garantir et rassurer les contrôles aux niveaux des frontières afin d’empêcher ces produits à entrer dans la capitale.

Pour l’heure, l’Office Centrafricaine de Lutte contre l’Anti-Drogue (OCLAD) entend mener des enquêtes sur le terrain afin de traquer les vendeurs et les consommateurs de ce produit considéré comme de la drogue et les traduire devant la justice.

@Hervé BINAH, 

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