Bangui, le 17 janv. 19
De nombreux dégâts ont été enregistrés dans le village Mbékaté. Un village de la commune de Bolémbas situé à 65 km au sud de MbaÏki sous-préfecture de la lobaye, qui se trouve au Sud de la Centrafrique, environs 107 km de Bangui. Un drame qui s’est produit dans les après-midi de mardi et mercredi dernier. Laquelle tragédie qui fait suite à un acte de vengeance d’un homme d’une quarantaine d’année, qui aurait surpris sa femme en flagrant délit d’adultère sur le lit conjugal, quoi !
En effet l’après-midi du mardi et mercredi dernier aurait été très sombre, calamiteux et inoubliable pour les habitants du village Mbékaté. Selon les témoins de l’événement malheureux joint sous couvert de l’anonymat qui auraient raconté que : le nommé Priva Mamelegbama, commerçant de son état, rentrait triomphalement après ces activités commerciale dans le village Boboua, un événement inattendu l’attendait à son domicile. Il aurait surpris sa femme qu’il chérissait tant en flagrant délit d’adultère avec un autre homme du village voisin que le sieur reconnait très bien.
Très stupéfait et étonné de voir sa femme qu’il n’en croit pas à ces yeux, de pouvoir lui jouer se sale tour et d’avoir commis un tel acte avec un homme que lui, de surcroît sur leur propre lit conjugal. Alors qu’il avait confiance à sa femme.
Nerveux, tamisé et traumatisé, il n’a pas réfléchi ni hésité un instant pour imposer une sentence extrajudiciaire de grande envergure sur l’homme en question. Il a donc sorti son couteau bien tranchant et bien acéré pour poignarder son rival à mort. Cela sans crainte ni foi au ventre du type qui courtise et court derrière les femmes d’autrui à leur absence avec une libido en érection dure comme un bout de bois des génies de la forêt équatoriale.
Selon ces témoins la victime est morte sur le champ et suite à ces blessures. La nouvelle tragique de sa mort à mis toute la localité en éveille et en ébullition. L’acte visiblement d’une extrême sauvagerie et de pure bestialité a du coup sillonné et à pu réveiller les vieux démons de la vengeance et de la destruction qui se sont déchaînés comme un vent dévastateur.
La colère ivre poussant une communauté entière à la vengeance aveugle de la part des parents du disparu qui se sont rués sur ledit village.
Comme triste bilan, quarante (50) maisons incendiées et parties en fumée, des animaux domestiques emportés et des arbres fruitiers abattus et déracinés comme un ouragan du désert. Le village en ruine, laisse des marques effrayantes de passage d’un ouragan ou d’une bourrasque.
Cette situation catastrophique a plongé le village Mbékaté et ses habitants dans la désolation très gravissime. L’homme responsable du déclenchement de cette situation alarmante de violence et qui a donc commis cet acte s’est enfui et la femme infidèle qui a souillée le lit conjugal est aussi en cavale dans la nature.
Il faut bien noter que, la situation est encore en effervescence. On peut imaginer la suite. La chasse à l’homme dans un cirque d’éternelle vengeance. Celui qui est plus fort occupe les lieux en attendant l’Etat. C’est regrettable et dommageable ! Il s’avère judicieux de comprendre sans pour autant poser la question, que les événements malheureux qui ont secoué le pays ont fait naître dans le pays et dans les cœurs de certains centrafricains la traditionnelle méthode et comportement de « Œil pour œil, dent pour dent » On n’est où là ?
Hervé BINAH,