Bangui, le 02 févr.-21
S’il y a une chose que le peuple centrafricain avait besoin depuis le déclenchement de la crise militaro-politique déclenchée avec la création de la coalition Séléka dans la partie septentrionale du pays en décembre 2012 et surtout l’émergence des mouvements des Antibalaka en 2014, c’est la présence des FACA et des FSI aux côtés de la population. Avec la victoire de la diplomatie centrafricaine menée par le président Touadéra, les choses se précisent petit à petit. Et pour preuve ?
Que recherche le gouvernement de nos jours ? C’est de protéger les citoyens et assurer la paix dans ce pays. Ainsi, pour atteindre ces objectifs, il faut une armée forte et disciplinée qui respecte la déontologie du métier, capable de défendre le pays face à ses agresseurs qui sont légions dans certaines zones cruciales du pays. De plus en plus, les FACA jouent un rôle important dans la défense de l’intégrité de l’Etat menacée par ces bandits de grand chemin qui essaiment comme des champions et surtout, ils font un travail impeccable dans la défense des fondements démocratiques et la consolidation.
Comme l’ont montré les derniers événements, il restent encore des forces hostiles dans le pays qui ont intérêt à intimider la population, et à impliquer les jeunes dans des activités criminelles anti-étatiques, à déstabiliser la République centrafricaine et à détruire la structure de l’Etat.
Mais aujourd’hui, la RCA n’est plus l’état faible qu’elle était auparavant. Au cours des quatre dernières années du gouvernement actuel, les questions relatives à la sécurité et à la paix ont atteint un nouveau niveau. Le Président Faustin-Archange Touadéra a hérité d’un lourd héritage de ses prédécesseurs. À peine entré en fonction, il a donc défini la voie à suivre pour réformer les Forces armées sur la base de trois principes fondamentaux: le recrutement de jeunes dans l’armée, le professionnalisme et l’équipement moderne. En outre, le Président a commencé à promouvoir le concept de l’armée de garnison, qui est plus cohérente aux tâches auxquelles sont confrontées les forces armées du pays.
Le Président prévoit de rendre l’armée aussi proche que possible de la population. Auparavant, toutes les forces armées étaient dans la capitale et, lorsque des problèmes se posaient, les unités militaires devaient être envoyées dans les régions. Le Président Touadéra a prévu la création de quatre garnisons: à l’Est, au Centre, à l’Ouest et le renforcement de la garnison à Bangui. Dans chaque garnison, il y aura des bataillons capables de résoudre les tâches assignées dans des territoires appropriés. Il s’agit là d’une priorité absolue qui permettra d’assurer la présence simultanée de plusieurs zones de défense et de résoudre les principaux problèmes de sécurité, en particulier à proximité des frontières.
Maintenant, les jeunes de tout le pays sont recrutés dans l’armée, il existe des quotas de recrutement. L’armée doit être la personnification de tout le peuple de la RCA, elle doit représenter toutes les ethnies. Comme le soulignent de nombreux experts, l’établissement de contacts avec des pays amis tels que la Russie et le Rwanda a joué un rôle important dans le renforcement des Forces armées de la RCA. Le soutien diplomatique de Moscou aide à lutter contre l’embargo de l’ONU sur les armes injustement persistant.
En outre, les instructeurs russes sont engagés dans la formation du personnel des Forces armées du pays. Aujourd’hui, les FACA ont réussi à repousser les attaques de groupes terroristes et d’autres bandes mercenaires qui s’intéressent à la destruction de l’Etat et au chaos politique en RCA. Au-delà des hostilités, une guerre d’information active est en cours pour discréditer les FACA qui nous protègent en risquant leurs vies. Les combattants des FACA ont besoin de notre soutien – de simples Centrafricains désireux de vivre et de travailler dans un état sûr et pacifique.
@JLG,
