Les quartiers Ngongonon situés dans le 8ème arrondissement précisément dans le secteur de Combattant, subissent et vivent ces derniers jours, des cas mortels de braquages. Il ne se passe pas de nuit que de paisibles citoyens sont tués, dépossédés de leurs biens, surtout les motocyclettes et de somme d’argent. Cela, en éliminant systématiquement les victimes qui veulent se défendre ou ne comptent pas obtempérer aux ordres de ces criminels.
C’est un fait qui est à dénoncer. Le secteur de Combattant dont les quartiers Ngongonon 1 jusqu’à 6, constitue la chasse gardée des braqueurs sans loi ni foi qui sévissent au vu et au su de tous. C’est un groupe de personnes mal intentionnées parmi lesquels, des militaires radiés qui, malheureusement, conservent encore leurs effets militaires qui sèment la désolation dans le secteur. Ces derniers temps, les cas de braquage avec morts sont si nombreux que l’on se demande si ces quartiers ne font pas partie de la capitale. Militaires et civiles sont tous logés à la même enseigne. Sans le risque de nous tromper, nous pouvons dire que les militaires sont plus visés que les civils dans le seul but de nettoyer la zone pour permettre à ces malfrats d’opérer librement.
La liste des victimes de ces braqueurs devient de plus en plus longue et le nombre des veuves et orphelins ne cesse de s’accroître du fait que les autorités locales ne peuvent pas dénoncer ces bandits armés pourtant connus pour éviter les représailles. La situation dans le secteur est devenue si préoccupante que certains gradés de l’armée sont obligés de s’impliquer pour ramener l’ordre. Des braqueurs pris la main dans le sac ont été interceptés et neutralisés et nous nous demandons si la police fait au moins son travail comme au temps de Mazangué ? Où sont passés les commissaires de police qui enquêtaient autrefois pour démasquer, traduire les malfaiteurs ? Nous ne sentons plus l’OCRB, surtout ses enquêteurs comme au beau vieux temps et cela laisse libre cours à ces criminels d’opérer comme bon leur semble.
Puissamment armés, ces bandits bien connus dans leur secteur, ne peuvent pas être dénoncés au risque de recevoir leur visite. Cet état de chose à fait que même si les gens sont braqués nuitamment ou braqués, ils n’ont pas la possibilité de recevoir de secours. La raison est toute simple. En face, ce sont des militaires rompus à l’art de guerre, c’est-à-dire au maniement des armes qui manœuvrent. Aussi, ils connaissent bien le secteur ainsi que chaque habitant. Donc, les risques de porter secours à autrui ou à une personne en danger sont inutiles et improductifs. C’est comme une campagne menée contre les éléments des FACA (Forces armées centrafricaines) dans le secteur.
Le cri du cœur des habitants des quartiers Ngongonon et ses environs est de disposer d’une antenne de l’OCRB dans le secteur car, la situation n’est plus soutenable. La terreur imposée par ces hommes en armes fait de tout le secteur, une zone de non droit. Que le gouvernement soit sensible aux cris de détresse de cette population prise en otage par ces malfaiteurs.