Bangui, le 23 févr. 22
La Coordination nationale de la Réforme du secteur de la sécurité et la Minusca ont organisé du 15 au 16 février 2022 à Bangui un atelier sur la thématique de relecture de la stratégie nationale de réforme dudit Secteur. Il s’agit d’amender et de valider la feuille de route relative à cette stratégie nationale pour les 5 prochaines années.
Les travaux qui se sont déroulés à Bangui ont été ouverts par le général Bruno Ouayolo, ministre-conseiller du chef de l’Etat en matière de sécurité et Caroline Baudouin, cheffe de la Section Réforme du secteur de la sécurité à la Minusca.
Caroline Baudoin, et le général Bruno Ouayolo, ont tous deux rappelé, dans leurs propos liminaires, que « L’Objectif global de cette révision est de doter la République centrafricaine d’un cadre stratégique pertinent et réaliste sur la sécurité nationale ; afin d’améliorer les conditions sécuritaires de la population à travers l’engagement des forces et services de l’Etat».
Concrètement, il s’agit d’amender ou de compléter certaines dispositions de la stratégie à travers la feuille de route. Toutes les couches de la société centrafricaine étaient représentées parmi les participants : les Forces de défense et de sécurité et les Forces de sécurité intérieure, les corps paramilitaires, les organisations de la société civile, et les représentants de certains ministères.
Gerard Valérie Gonda, point focal de la Réforme du secteur de la sécurité au ministère de la juste et participant s’est dit satisfait du déroulement des travaux dans «un réel engouement, une nette volonté d’appropriation de la part des participants, et dans une démarche inclusive… Les gens ont perçu l’intérêt de cette réforme qui a un objectif principal, la sécurité humaine, chère à notre chef de l’Etat afin d’assurer une paix durable à notre pays», a-t-il ajouté.
Marie-Ange Yakitte, de l’association des femmes juristes de Centrafrique et participante s’est quant à elle, réjouit de la prise en compte du concept genre dans la feuille de route proposée et attend des autorités une application immédiate.
@Hervé BINAH
