La souveraineté du peuple a triomphé avec la victoire du OUI en faveur de la nouvelle Constitution que la Cour Constitutionnelle doit confirmer

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Bangui, le 13 aout 23

Ce sont finalement les résultats attendus par tous les Centrafricains que l’Autorité Nationale des Elections (ANE), a fini par rendre publics. Du moment où l’ANE a fait un travail en toute transparence car le vote s’est déroulé sur toute l’étendue du territoire national et dans les pays où se trouvent les ressortissants Centrafricains. La victoire du OUI est inévitable avec le pourcentage et le taux de participation raisonnables. La balle est désormais dans le camp de la Cour Constitutionnelle qui dispose d’un délai pour confirmer ces résultats. Après cela, cette nouvelle Constitution s’impose à tous et ce sera ainsi applicable partout où se trouve les Centrafricains. 95, 27% de pourcentage, c’est un score écrasant qui confirme la voix du peuple.

La République centrafricaine doit désormais poursuivre aisément son chemin d’émergence. Après plusieurs années de crise endurée, le pays de Barthelemy Boganda doit se retrouver sur l’orbite du développement intégral comme tous les autres pays du monde. Le peuple a trop souffert et il est question pour celui-ci de tirer profit des richesses incommensurables de son pays et de préparer l’avenir des futures générations.

Dans cette allure où le peuple a décidé de briser la tyrannie afin de conduire sa destinée sans ingérence d’une quelconque puissance, toutes les voies sont ouvertes pour que ce pays assiste à sa vraie indépendance, son développement et surtout sa stabilité sur tous les plans.

La victoire du OUI n’était pas une chose à n’en douter. Les Centrafricains ont compris qu’il leur faut une nouvelle loi fondamentale qui puisse booster leur développement. Cette nouvelle loi qui est composée de quinze titres et cent quatre-vingt-six articles, est comme la vraie arme qui permettra effectivement à tous les Centrafricains, de combattre tous les maux qui les minent depuis quelques années. Tout y est dans cette nouvelle Constitution car toutes les aspirations du peuple sont prises en compte. C’est-à-dire que les Centrafricains de toutes les couches où qu’ils sont, se sont prononcés à travers les recommandations du Dialogue républicain pour qu’on ait aujourd’hui, une loi mère digne de ce nom.

Rien ne peut contre la volonté du peuple Souverain. Le peuple reste toujours celui qui décide de sa destinée qui ne doit être compromise par une bande des gens qui sont connus pour leur attitude politico-mafieuse. La nouvelle Constitution s’impose à tous les Centrafricains. La personne qui ne reconnait pas ce document national, a l’obligation de choisir une autre patrie pour continuer son aventure politique. C’est une question de choix et on n’oblige personne.

Les résultats publiés par l’ANE sont authentiques. Aucun incident n’est survenu le jour de ce vote sur toute l’étendue du territoire national. Si on enregistre quelques manquements en ce qui est des sabotages de la part de ceux qui voulaient boycotter ce scrutin, néanmoins, les choses se sont déroulées dans des conditions que les observateurs nationaux et internationaux ont salué l’organisation à leur juste valeur.

Maintenant que le résultat est rendu public par l’ANE, la population en est fière car sa voix est prise en compte. Sa voix est écoutée et respectée. On a même contesté que le travail de l’ANE a été fait en toute indépendance. Les choses attendues sont connues par tout le monde. Dans les pays extérieurs où se trouvent les ressortissants Centrafricains, les résultats de ce vote référendaire nous font comprendre que ces compatriotes veulent d’une nouvelle Constitution qui permettra à leur pays de sortir définitivement du gouffre dans quel ils sont plongés depuis plusieurs années.

Une nouvelle Constitution, une nouvelle République. C’est ce que tout le monde veut. Personne ne peut sortir encore de nulle part pour nous raconter, argumentant que ces résultats ne sont pas les vrais. A dire vrai, la cloche du déclenchement de la stabilité de la RCA vient de sonner. C’est ici le lieu d’inviter tous les Centrafricains à resserrer les coudes pour qu’on ensemble, la reconstruction de leur pays soit une réalité.

On peut déjà féliciter l’ANE qui a fait un travail remarquable en publiant avec exactitude les voix portées par le peuple Centrafricain. C’est en cela que la démocratie voulue, la transparence sollicitée et la véracité des urnes contribuent à la stabilité politique du pays. Du courage à l’équipe de l’ANE voire tous ceux qui ont contribué à la bonne tenue de ce vote référendaire qui est un processus important en vue de la consolidation de la démocratie centrafricaine.

Après la proclamation des résultats de ce vote, la balle est désormais dans le camp de la Cour Constitutionnelle (CC) qui dispose d’un délai raisonnable pour donner le verdict. Autrement dit, le compteur tourne actuellement en attente de la confirmation de la CC qui est l’instance compétente qui va nous confirmer qu’effectivement, le peuple s’est prononcé et personne ne peut dire le contraire.

Actuellement, tous les yeux sont braqués sur la CC, l’une des institutions de la République qui ne se dérobe pas de sa mission. C’est toute une équipe des juristes compétents qui travaille en toute neutralité conformément à la mission dévolue à leur institution. Le peuple Centrafricain reste de pied ferme en attente de la confirmation de la CC qui permettra au Président Faustin-Archange Touadéra de promulguer pour sa part, cette nouvelle loi mère de la RCA.

@Mark Yango Nayango       

 

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