Bangui, le 14 janv. 22
Après la guerre, on assiste à la paix et après la paix vient le développement car l’argent n’aime pas le bruit. En prenant le pouvoir pour la première fois, le Président Touadéra, bien que le pays fût encore dans une crise indescriptible en 2016, voudrait faire du pays, un pays où il fait bon vivre. Malheureusement, les crises n’ont pas permis le développement du pays.
Métrisant bien le contexte centrafricain dans l’ensemble, lors de son premier mandat, le Chef de l’Etat a pris le soin de conjuguer avec les groupes armés afin de trouver un palliatif au problème qui mine le pays, sachant que la guerre à des conséquences néfastes. Après plusieurs démarches qui n’ont pas porté de fruit favorable, le gouvernement avec l’appui des facilitateurs, a signé le 06 février 2019 un Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation avec tous les groupes armés qui opèrent sur le territoire centrafricain.
Le non-respect de cet accord avec la décision des rebelles de reprendre les armes dans la Ouâka, Basse Kotto, Mbomou et Haut Mbomou avec le Chef de guerre Ali Darass, dans l’Houam et l’Houam Péndé avec le feu Sidiki et son groupe puis dans la Nana gribizi avec Alkatim a conduit à la feuille de route de Luanda en 2021.
Le Président de la République, après la feuille de route de Luanda, a demandé un cessez-le-feu unilatéral avec tous les groupes pour permettre à la bonne réussite du dialogue avant 2022. Mais à cause des égos de certains hommes politiques, le pays connait en ce moment un léger retard dans le processus de la préparation du dialogue.
Toutes ces démarches du Président de la République avec son gouvernement consistent à faciliter la tâche au peuple centrafricain d’avoir la paix et de bien vivre dans la quiétude suite à la guerre qui fait que la plus part de la population qui vit dans l’arrière-pays se trouve dans la peur au jour le jour.
Considérés comme seules voies idéales de sortie de crise pour un retour définitif de la paix, de la sécurité et du relèvement de la RCA, les démarches du gouvernement ne sont pas totalement respectées dans l’ensemble par les groupes armés.
Les seigneurs de guerre disent le contraire
Ils disent le contraire pour fragiliser le pays. Mais la détermination du Chef de l’Etat reste la même. La signature de l’accord de défense avec les pays alliés est depuis lors prise par les jaloux de la République comme une déclaration de guerre. Cette ferme décision de finir avec la rébellion est dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat puisque dans un pays démocratique, on ne peut pas laisser la place à des groupes de rebelles de venir prendre les propres fils du pays sur leur territoire en otage.
Aucun pays au monde ne peut déclarer la guerre dans leur propre pays mais dans le contexte centrafricain, le pays se trouve dans une guerre asymétrique et d’après le Président de la République, la victoire sera remportée par le gouvernement et non par les ennemis.
@HERVE BINAH
