Bangui, le 27 févr. 18
Le jeu qu’entretien la Force onusienne basée dans la localité de l’Est notamment la ville de Bangassou située à environ 600 Km de Bangui la capitale, est d’extrême gravité pour ce simple fait, que la MINUSCA préfère évacuer les autorités locales en occurrence le Préfet, le Sous-préfet et le Maire pour les mettre à l’abri de toute éventualité criminelle bien avant qu’il soit trop tard et c’est, au détriment des populations civiles.
Selon des informations dignes de foi à notre possession, les éléments de la MINUSCA basés à Bangassou ont décidé pour quelle raison l’on pourrait le savoir de déloger les hautes autorités locale de principale ville de l’Est qui vit depuis quelques temps sous menace d’attaque des forces négatives du seigneur de guerre Ali DARASS, pour les loger à la base de la MINUSCA. Les mêmes sources indiquent que c’est le Maire de la ville de Bangassou qui a réservé un non ferme de recevoir à cette manœuvre dilatoire qu’il n’arrive pas à comprendre les tenants et les aboutissants. Au finish, il n’y a que le Préfet et le Sous-préfet qui ont été délocalisés par la MINUSCA pour se mettre à l’abri du feu meurtrier d’Ali DARASS avec leurs alliés Djandjawids venus massivement du Soudan pour massacrer les populations civiles centrafricaines qui depuis plus de quatre (4) années consécutives sont privées de leur armée nationale.
Face à cette situation qui prévaut à Bangassou, le Centrafricain lambda s’interroge pour savoir urgemment le pourquoi la MINUSCA a décidé de délocaliser les autorités locales et abandonner la population civile ? N’est-ce pas là un plan de massacre à grande échelle des populations civiles qui est en exécution ? Seules, la MINUSCA est à mesure de donner suite à ces interrogations.
Toute fois, il faudrait rappeler que le site en ligne le Potentiel Centrafricain avait déjà donné l’alerte sur le danger que représentait la présence massive des Djandjawids aux alentours de la ville de Bangassou. Aussi dans un Communiqué de presse rendu public en date du 21 février dernier par le Collectif des Députés de la Préfecture du Mbomou, il a été demandé à la MINUSCA « d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour stopper cette colonne porteuse de la mort qui arrive car, il vaut mieux protéger les vivants que de déplorer les morts ».
Rappelons ce communiqué de presse fait suite à une réunion de sécurité présidé par le Préfet de Mbomou, le Chef du Bureau locale de la MINUSCA a informé les participants qu’une colonne des Djandjawids et d’éléments peulh de l’UPC lourdement armé a quitté Zémio pour une attaque imminente du Mbomou et principalement de Bangassou, Chef lieu de la préfecture.
Nous osons espérer que le Gouvernement et la MINUSCA vont promptement prendre des mesures qui s’imposent afin de barrer la route aux nouveaux massacres des civils dans la localité de Bangassou.
LPC,