Bangui, le 14 avr. 21
Face à l’évolution de la situation politique du pays après la crise endurée depuis de longues années, le peuple centrafricain reprend sa veste d’un peuple éveillé, déterminé et engagé à prendre son destin en main et de briser la tyrannie que voulaient lui imposer toujours les puissances occidentales. Le centrafricain dans sa nature, n’est pas xénophobe, ni agressif mais il défend toujours promptement ses intérêts quand ils sont menacés par son ennemi.
C’est la dernière crise d’atrocité imposée par la Séléka qui a ouvert la boite à pandore de la colère des centrafricains. Depuis cette période sombre jusqu’à nos jours, les Centrafricains ne veulent plus assister à des bêtises, surtout des comportements vexants de certains ressortissants des pays étrangers qui confondent leur présence sur la terre centrafricaine, en décideurs en lieu et place des Centrafricains.
Aujourd’hui, celui qui tente de pointer son doigt dans les yeux d’un Centrafricain, il aura à faire à toute une nation qu’il portera sur son dos. Les ressortissants des pays étrangers qui travaillent dans des organisations et autres représentations diplomatiques, brillent dans l’ingérence des affaires du pays, appuient et contribuent au maintien de la crise dans le pays pour en tirer profit. Pour preuve, ceux qui sont envoyés dans des missions humanitaires et diplomatiques en RCA, ne veulent pas rentrer dans leur pays à la fin de leur mission. Saviez-vous la raison ! C’est juste parce qu’ils se font riche dans un pays qui tire le diable par la queue. Les ressortissants des pays étrangers, pauvres sur leur terre natale, repartent en riche après la fin de leur mission en RCA.
Après l’apocalypse de la Séléka, les Centrafricains ont décidé dans l’unanimité que « PLUS JAMAIS ÇA ! » Plus jamais la guerre, plus jamais l’injustice, plus jamais l’impunité, plus jamais la souffrance et autres pratiques qui visent à enfoncer le pays dans l’enfer. Effectivement à son arrivée comme locataire du Palais de la Renaissance par la volonté de son peuple, le Président Faustin-Archange Touadéra a tenu le même langage, en décidant de se battre pour son peuple jusqu’à la dernière goutte de son sang.
Face à la fermeté des Centrafricains qui s’alignent derrière leur Président pour défendre le patrie, certains diplomates et ressortissants des pays étrangers en activité sur le territoire centrafricain, s’entêtent et pensent que la cour de leur plaisir c’est en RCA. Contraire ! Les choses ont changé depuis longtemps et le langage tenu de l’heure pour ne pas paraphraser un panafricaniste : « La patrie ou la mort, nous vaincrons ».
N’est-ce pas une réalité avec ce qui se passe actuellement ? La Minusca, certaines ONG internationales et personnalités qui veulent se comporter contre la stabilité nationale, ont eu à payer les frais ces dernières années. Des sujets étrangers qui travaillent dans ces Institutions, en complotant avec les groupes armés et politiciens indélicats, sont dénoncés automatiquement après ou au moment où ils tentent de commettre leurs forfaits.
Ces fautifs de la communauté internationale sont toujours rattrapés et pris en flagrant délit dans leurs comportements infernaux. Des casques bleus de la Minusca qui sont de mèche avec les groupes armés, des ONG qui apportent tous les soutiens aux criminels, des diplomates qui défendent les leaders des groupes armés…la liste est longue à tel point que le peuple bombe maintenant ses muscles pour affronter ceux qui tirent par derrière, le ficelle de l’émergence de la RCA.
Un adage centrafricain dit que : « Un homme ne peut se permettre à ce que son adversaire le frappe à répétition à son domicile devant ses enfants et sa femme. Il fait tout pour se défendre et tenir la tête haute ». C’est pour dire que ces pensées des membres de la communauté internationale sont révolues. Les Centrafricains sont éveillés et cela démontre clairement les pratiques attentatoires des ressortissants des pays étrangers en Centrafrique n’ont plus leur place sur la terre de Boganda. Les centrafricains ne sont pas des poltrons.
@Thomson