Bangui, le 14 déc. 20
Certes, l’Etat centrafricain ne s’est pas construit sur un corps pacifié donnant une référence historique de la paix et du vivre ensemble, mais on se souvient que dans l’esprit du président fondateur Barthélémy Boganda, l’unité des populations était au centre de toute politique. Malheureusement, après son décès, ses successeurs n’ont pas pu gérer ces acquis patriotiques. Et comme la crise centrafricaine n’est pas une malédiction, les prochaines élections constituent un tournent décisif vers un monde d’apaisement.
Comme le Centrafrique est un pays des rumeurs, l’on ne cesse d’écouter partout dans les rues de la capitale ce que nous réservent les élections groupées de décembre 2020 surtout pour ceux pensent toujours que la prise du pouvoir par les armes est une solution. A en croire bien, après une longue période de crise de militaro-politique marquée par des crimes graves et le retour à l’ordre constitutionnel par l’élection présidentielle de 2016 qui a conduit Son Excellence Pr. Faustin Archange Touadéra à la Magistrature Suprême de l’Etat et la mise en place des institutions républicaines, l’on aspire à un pas important d’un retour de paix véritable dans le pays qui tire le diable par la queue.
En effet, les élections groupées de décembre 2020, en n’en point douter, offrent à tous les Centrafricains des opportunités de franchir une étape décisive d’une paix durable longtemps confisquée par les groupes armés en complicité avec certains fils de ce pays. Il est nécessaire et essentiel que, chaque Centrafricain prenne ses responsabilités, qu’il soit vigilant afin de faire un choix permettant au pays de se remettre sur les rails du développement comme les autres pays du monde.
Certes, personne ne peut mettre en cause les vastes chantiers qui se réalisent sur toute l’étendue du territoire national, plusieurs réalisations ont été faites dans différents domaines grâce à la politique du Chef de l’Etat surtout avec les acquis des dividendes de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine où la paix sans doute est revenue sur la quasi-totalité du territoire et la politique du DDR. L’on vaque régulièrement à ses activités, la transhumance est réglée à la plus grande satisfaction de tous les Centrafricains. Ceci amène à conclure sans risque d’exagération que, les élections groupées de décembre 2020 sont une chance pour les Centrafricains de sortir définitivement de la crise qui ne fait que miner ce pays. C’est un moment où, chaque Centrafricain doit mettre en œuvre son sens de citoyenneté.
Le temps des vieilles recettes est terminé pour laisser la place à la démocratie. Voilà pourquoi, ces élections permettront également aux Centrafricains de faire le bon choix et de renforcer les bases d’un retour à la paix, le vivre ensemble et la cohésion nationale. Il s’agit de décider de la nouvelle direction que doit prendre la RCA, avec le train piloté par le président Touadéra qui ne fait que gagner les points de son histoire.
Mais puisque la RCA a une place importante de nos jours dans le monde, le Secrétaire Général des Nations-Unies exhorte l’implication des différentes parties prenantes : acteurs politiques, organisations de la société civile et forces vivent du pays à donner plus de tonus à ces élections pour le bonheur de tous les Centrafricains. A chacun donc de relire ses relations avec le président Fondateur Barthélémy Boganda.
@Bienvenu ANDALLA,