Bangui, le 24 janv. 18
La présidente du Groupement des Transporteurs Centrafricains (GTC), Mme Victoria Djongobe, s’est entretenue avec les professionnels des médias le lundi dernier 22 Janvier 2018, dans son bureau au sein du Bureau d’Affrètement Routier de Centrafrique. Au menu de ces échanges, les activités du Groupement des Transporteurs Centrafricains, ses avancées et ses difficultés.
D’entrée de jeu, la présidente du Groupement des transporteurs Centrafricains, Mme Victoria DJONGOBE a présenté l’historique de la dite association qui est un Groupement des Transporteurs Centrafricains. Selon elle, le GTC a été créé le 18 Janvier 1967, par les Transporteurs Centrafricains en l’occurrence le feu ALLADJI DJAWARA FODE, qui en est le président fondateur, après plusieurs présidents ont succédé à la tête de ce Groupement des Transporteurs Centrafricains dont l’objectif vise à identifier et à regrouper tous les transporteurs centrafricains afin de défendre leurs intérêts matériels et moraux pour le développement des transports routiers en Centrafrique.
La présidente a indiqué que : « le GTC est le deuxième actionnaire après l’Etat au Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain. A cet effet, il aide l’Etat dans sa politique des Transports Routiers en Centrafrique. C’est donc un auxiliaire du Ministère des Transports et il est également membre du Conseil d’Administration du Fonds Routier ».
En poursuivant ses propos, l’oratrice a déclaré que le GTC dispose d’un statut et un règlement intérieur qui stipule que, chaque Transporteur centrafricain voyage doit cotiser 5000 FCAF pour un voyage aller et retour.
En ce qui concerne les difficultés rencontrés par le GTC, Victoria DJONGOBE, a indiqué que : « On est vraiment envahie par les camions étrangers c’est-à-dire les camions portant des immatriculations étrangères, qui ne payent pas la patente ni les impôts ici sur notre territoire. C’est un manque à gagner pour la République centrafricaine, alors qu’une convention en matière des Transport Routiers qui a été signée par la République centrafricaine, fait état de ce que, quand un camion quitte le Cameroun pour le Centrafrique le terminus c’est ici à Bangui. Mais, on se rend compte que des camions qui viennent de l’extérieure ne respectent pas les procédures. IL y a un manque de suivi de la part de nos autorités. Le Gouvernement doit veiller sur le transport routier centrafricain en mettant en place un comité pour pouvoir vérifier tous les camions qui rentrent et qui sortent par ce que ce secteur représente 80% de l’économie Centrafricaine. »
La présidente a par ailleurs souligné que durant cette année 2018, le GTC va lutter contre la concurrence déloyale qui est entretenue par les camions portant les immatriculations étrangères qui viennent exercer sur le territoire Centrafricain sans respect des procédures et des règles établies.
« C’est la le combat numero1 du GTC et le GTC se bat pour avoir aux Transporteurs Centrafricains des nouveaux camions ».
Pour finir, la présidente a ajouté que le GTC mène une activité transversale, il travail avec tous les départements ministériels.
Elle a dénoncé le fait que, notre pays la RCA est un Pays enclavé, toutes les marchandises qui rentrent dans notre pays c’est toujours par la voie terrestre. Ceci étant, le Gouvernement doit veiller sur les Transports Routiers en Centrafrique.
Il faut rappeler que, la nouvelle équipe du GTC a été élu en Novembre 2016 par une Assemblée Générale.
Le Potentiel Centrafricain,