Bangui, le 27 février 19
Des cas de vandalisme ont été enregistrés le 26 février 2019, au sein de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains(ANECA). Des étudiants prétendus candidats au poste du présidium de l’ANECA ont saccagé sur fond de colère, le local de ladite association. Et pour cause !
Alors comment peut-on imaginer un seul instant que ceux qui sont sensés incarner des valeurs morales et qui seront appelés peut-être à défendre les intérêts estudiantins, se livrent aux actes de barbarisme et de banditisme total !
Du jamais vu sous d’autres cieux, dont on ne peut pas assister à ces genres de scénarii qui ne peut que voir le jour ici à Bangui. D’après les informations en possession de votre site lepotentielcentrafricain, ces étudiants prétendus candidats à l’approche de l’élection des nouveaux membres du bureau de l’ANECA, protestent contre certaines mesures prises par le bureau actuel de l’ANECA, relatives aux candidats postulés au poste de la présidence de cette association.
Vraiment ! N’y a-t-il pas d’autres termes de recours que la violence ? A cet effet, continuons-nous de résoudre nos réclamations que par voie de violence ? Il est inadmissible de constater ce genre de comportements au sein du Campus Universitaire qui est un lieu réservé aux « cadres » du demain.
Pour Junior Gonédji le président actuel de l’ANECA, le bureau ne fait que respecter le règlement intérieur de ladite Association, qui stipule que « Seuls les étudiants ayant un diplôme de licence qui peuvent postuler au poste de la Présidence », mais cela n’interdit pas à ceux-là qui sont en L1 ou L2 de postuler aux autres postes à savoir : le délégué culturel etc… a-t-il ajouté. Fort est de constater que ces derniers refusent catégoriquement d’accepter ces mesures.
Signalons qu’une réunion d’urgence a été organisée par le DECANAT de l’Université de Bangui en vue de trouver un palliatif à cette situation. Dans le même sens, une rencontre regroupant tous les candidats pour mettre en place, en commun accord un nouveau comité d’organisation de cette nouvelle élection.
Un dossier suivre…
Hervé BINAH,