Bangui, le 28 avr. 18
Ils ont tenu un point de presse présidé par Brice Émotion Namssio, à Ngaragba dans le 7ème arrondissement pour affirmer l’enterrement de la hache de guerre et former un collectif pour soutenir les actions du gouvernement. Une nouvelle qui dépasse tout entendement.
La paix, rien que la paix pour le développement de la Centrafrique qui a tant souffert, voire reculer de plus d’une dizaine d’années sur ses initiatives de développement qui auraient dû la propulser déjà au rang des pays émergents d’Afrique comme le Kenya, le Burkina, le Rwanda, l’Afrique du Sud voire même l’Ethiopie.
Cette prise de conscience, si elle vient de ceux qui, hier, étaient des ennemies et qui se regardaient en chien de défaillance devrait prendre racine dans toutes les mémoires des fils du pays pour que les négatives velléités des uns et des autres alimentées par l’importation massives de mercenaires étrangers sut le territoire national prennent fin en vue d’une véritable réconciliation nationale fondement de la traditionnelle cohésion sociale reconnue aux Centrafricain et dont le seul cordon ombilical est la langue sango.
L’ambiance très cordiale entre les frères-ennemis d’hier lors de ce point de presse a été très surprenante mais dénote une réelle prise de conscience de leurs bêtises par les principaux acteurs que sont les ex séléka et anti balaka. Surprenant aussi dans les termes de leur communication de nature unanime et qui condamne fermement les troublants agissements d’une frange des séléka qui se regroupent à Kaga-Bandoro sous l’emprise des pêcheurs en eau trouble dont on connait les visages. Ils ont, à la surprise générale déclaré qu’ils étaient prêts à faire front à Issène Abdoulaye et ses sbires s’il leur prenait la tête de descendre sur Bangui car, disent-ils il y un temps pour des hostilités et la guerre mais il y a aussi un temps pour faire la paix et procéder au relèvement du pays.
Les derniers événements du Km5 ont été décriés par cette coalition vraiment impensable mais qui est devenue une réalité aujoud’hui. Ils se sont ligués contre ceux qui tiennent à écarter les bras droits de Touadéra comme Sani-Yalo qui sont pour la mise en œuvre de la politique du gouvernement pour restaurer la paix et la sécurité dans le pays.
Pour le collectif, la Centrafrique a besoin dans l’immédiat de toutes les bonnes volontés pour procéder aux activités de relèvement post crise. Une manière de réaffirmer leur attachement à l’assistance de la Russie qui s’est engagée à former les soldats centrafricains et à leur fournir les moyens nécessaires pour les rendre efficaces.
L’option choisie par ces ex combattants séléka et anti balaka va dans la droite ligne de la politique de dialogue du Chef de l’Etat qui cadre étroitement avec le processus de Désarmement Démobilisation, Réinsertion te Rapatriement (DDRR). Une opération qui nécessite l’adhésion et l’appui inconditionnel de tous les fils du pays et surtout des ex combattants.
Hervé BINAH,
Qu’il aillent se battre contre les criminel au lieu de transfer le Grand professeur..