Bangui, le 01 Aout 23
C’est dans la matinée du lundi 31 juillet 2023 qu’Evariste Ngamana, Directeur National de Campagne référendaire a animé une conférence de presse pour répondre aux nombreuses préoccupations des journalistes à la Cité des Chefs d’Etat. C’était l’occasion pour ce dernier de confirmer la victoire de faire le point sur le vote référendaire qui s’est tenu le 30 juillet 2023 mais surtout, de fixer l’opinion nationale et internationale sur le taux de participation. Cette rencontre avec la presse nationale et internationale, a été animée en présence de quelques membres de la DNCR. Nous vous publions in-extenso, le speech du Directeur National de Campagne.
Mesdames et Messieurs les professionnels des médias,
Vous avez été nombreux à me solliciter depuis hier et très tôt ce matin pour une interview sur le déroulement du vote d’hier. En lieu et place d’interview, j’ai opté pour une conférence de presse pour un large panel de journalistes.
Je vous remercie d’avoir répondu massivement à mon invitation. Il y va de l’intérêt que chacun de vous accorde à l’expression de la volonté nationale. Comme Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’État ne cesse de le rappeler assez souvent, personne n’est au-dessus du peuple. En d’autres termes, la démocratie c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Hier, tout le monde a pu le constater : malgré les appels au boycott, malgré les menaces verbales proférés à l’endroit du peuple centrafricain, détenteur de la souveraineté nationale, malgré les tentatives de violence orchestrés par quelques Centrafricains égarés à Paris sous la bannière d’une structure barbare dans un pays civilisé, structure barbare dénommée « Brigade anti-Référendum » , le peuple centrafricain s’est rendu massivement aux urnes pour voter sa Loi Fondamentale.
Qu’il me soit permis de saisir cette opportunité pour rendre un vibrant hommage aux dignes filles et aux dignes fils du Berceau des Bantou. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest et dans certains pays amis, vous êtes allés accomplir fièrement et dignement votre devoir civique. Selon les premières tendances émanant de la Direction Nationale de Campagne et publiées par un quotidien de la place, « La nouvelle Constitution est votée à 90% avec 70% de taux de participation[1] ». Ces premières tendances accréditent déjà les propos lumineux que tenait la semaine dernière un journaliste sur les ondes de la radio France internationale, propos lumineux selon lesquels « les partisans du OUI sont très nombreux ».
Chers compatriotes Centrafricains, la politique étant noblement définie par ARISTOTE comme « l’art de gouverner la Cité et d’organiser le vivre-ensemble », vous avez décidé hier, par votre votation, de ne céder ni aux chants des sirènes, ni aux jeux stériles, ni aux bavardages artificiels, ni aux ambitions effrénées, ni aux mensonges de certains acteurs de la vie politique centrafricaine. La politique est-elle l’art de mentir constamment au peuple ? À cette question, la réponse est évidemment NON.
Chers compatriotes Centrafricains, en tant que véritables détenteurs de la souveraineté, vous avez répondu à cette question par la négative, en votant massivement pour le OUI.
Aussi ai-je l’honneur de ressaisir, une fois de plus, cette opportunité pour vous dire merci de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force : car, ayant balayé du revers de la main, les mots d’ordre de boycott et d’abstention, vous n’avez privilégié que les consignes de vote de la Direction Nationale de campagne, consigne en faveur d’un vote massif pour une large victoire de OUI au référendum constitutionnel du 30 juillet 2023.
Par ce vote, Chers compatriotes, vous avez décidé non seulement de conférer désormais des pouvoirs importants à Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’État afin de lui permettre d’assurer une véritable indépendance économique de notre cher et beau pays, mais aussi et surtout pour démocratiser davantage la vie politique centrafricaine et de créer les conditions d’une stabilité institutionnelle.
En attendant le verdict de la Cour constitutionnelle sur l’expression de votre volonté souveraine, qui interviendra après la proclamation des résultats provisoires par l’Autorité nationale des élections (ANE), je demande à chaque compatriote Centrafricain de bien vouloir garder le calme et de vaquer librement à ses occupations.
Que Dieu bénisse la République centrafricaine ainsi que tout son peuple rassemblé autour de Son Excellence, Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République, Chef de l’État !
Je vous remercie pour votre bien aimable attention !