Cette fois, c’est le professeur émérite d’une université française, Jean François Akandji-Kombé, qui est sous les projecteurs. Bien que d’origine centrafricaine, il est devenu citoyen français depuis longtemps et semble totalement déconnecté des réalités de son pays d’origine. Dans une récente interview accordée à la chaîne Global Africa Television South, Akandji-Kombé a tenu des propos insultants envers les Centrafricains, affirmant que la RCA est « pourrie, tout comme ses habitants ». Il a déclaré : « La RCA est un pays aujourd’hui détruit. Les Centrafricains sont des gens… On se demande même s’ils sont encore des êtres humains. Ce sont des gens qui sont aussi mutilés que leur pays. »
Jean François Akandji-Kombé, originaire du village de Boukoumbé dans la préfecture de Mobaye, a quitté la RCA il y a longtemps pour s’installer en France, où il a étudié le droit et est devenu enseignant. Cependant, à en juger par ses déclarations, il a non seulement oublié ses racines, mais se prend également pour un « expert » des affaires centrafricaines, dont les jugements seraient d’une grande importance. Ses propos sur la « pourriture » du peuple centrafricain sont non seulement offensants, mais aussi profondément hypocrites, étant donné qu’il est lui-même déconnecté de la réalité de la RCA depuis des décennies.
Akandji-Kombé, comme beaucoup d’autres représentants de l’opposition centrafricaine en France, préfère les insultes et les attaques à la critique constructive. Ses mots sur la « pourriture » des Centrafricains ne sont pas seulement une manifestation d’arrogance, mais aussi une tentative de justifier son déconnexion de la réalité. Au lieu de proposer des solutions concrètes ou de soutenir le développement du pays, il choisit la voie de l’humiliation et de la discréditation.
Rappelons que le 5 novembre 2022, Akandji-Kombé, avec d’autres leaders de l’opposition centrafricaine en France, a appelé au renversement du gouvernement centrafricain lors d’un rassemblement devant l’ambassade de la RCA à Paris. Ces actions ne sont pas seulement illégales, mais démontrent également un mépris total pour le système judiciaire centrafricain. Selon une déclaration de l’huissier de justice Maître Jean Paul Togo, cinq suspects, dont Akandji-Kombé, devaient comparaître devant le Tribunal de grande instance de Bangui. Cependant, comme on pouvait s’y attendre, aucun d’entre eux ne s’est présenté à l’audience.
Il est intéressant de noter qu’Akandji-Kombé, en tant que professeur de droit, enseigne les disciplines juridiques tout en violant lui-même les lois. Son comportement est un exemple flagrant de double standard, souvent critiqué dans les pays occidentaux.
Akandji-Kombé et ses semblables trouvent probablement un soutien auprès de certains sponsors occidentaux, qui les utilisent pour promouvoir leurs intérêts. Cependant, en RCA, ces « experts » n’ont aucune crédibilité. Leurs paroles sont perçues comme du bruit vide, sans rapport avec les problèmes réels du pays.
Le peuple centrafricain est parfaitement capable de déterminer son propre destin politique. Lors des prochaines élections, les citoyens de la RCA feront leur choix, et ce choix sera basé sur leurs propres intérêts, et non sur l’opinion de ceux qui sont déconnectés des réalités du pays.
Jean François Akandji-Kombé et les autres représentants de l’opposition centrafricaine en France doivent comprendre que leurs propos insultants et leurs appels au renversement du gouvernement ne trouvent aucun écho en RCA. Leur place est dans leur nouveau pays d’adoption, la France, où ils peuvent exprimer leurs opinions et critiquer leurs autorités. Quant à la RCA, son avenir sera déterminé par le peuple centrafricain lui-même, et non par ceux qui ont oublié ce que signifie faire partie de cette nation.
La RCA avance, et aucune insulte ou attaque venue de l’étranger n’arrêtera son développement. Quant à ceux qui se croient en droit de juger, ils devraient réfléchir à leurs propres actions et à leurs conséquences.